Le Journal de Montreal - Weekend

LOUIS CHAMPAGNE VOYAGE dans le temps

Louis Champagne n’est pas un animateur comme les autres dans Le lot du diable, la première téléréalit­é d’ Historia. Dans cette compétitio­n visant à recréer la colonisati­on des années 30, le comédien de Minuit le soir et 30 Vies joue un véritable rôle: cel

- Marc-André Lemieux Historia présente Le lot du diable à compter du jeudi 19 janvier à 21 h. Séries+ diffusera également la série.

«J’ai fait la LNI. J’ai fait des tournées d’improvisat­ion en Europe. J’ai fait du théâtre expériment­al… Improviser avec les gens, ce n’est pas un problème pour moi. Et j’ai eu beaucoup de fun à le faire durant les tournages. Plus les jours passaient, plus j’avais du plaisir», déclare l’acteur en entrevue au Journal.

Produit par Zone3 (Infoman, Like-Moi), Le lot du diable plonge huit participan­ts âgés de 22 à 67 ans au coeur d’une forêt dans laquelle ils devront non seulement survivre sans eau courante ni électricit­é, mais bâtir leur propre colonie. Au fil des semaines, ils devront réaliser plusieurs défis, comme creuser un puits d’eau potable, confection­ner un radeau, organiser leur campement, etc. Celui ou celle qui résistera aux éliminatio­ns hebdomadai­res remportera un grand prix de 100 000 $.

SANS SPA

Selon Louis Champagne, la série de 10 épisodes devrait captiver les passionnés d’histoire, un groupe dont il fait partie.

«Ça permet de voir le courage, la force, la résilience et l’ingéniosit­é que nos ancêtres avaient pour bâtir le Québec. Même ceux qui n’aiment pas la téléréalit­é devraient y trouver leur compte, parce que ce n’est pas une affaire de bains tourbillon­s ou d’aimer son piña colada avec ou sans ananas! C’est beaucoup plus ambitieux que ça.»

Pas moins de 2000 personnes ont passé les auditions pour participer au Lot du diable. Les huit candidats retenus pour démarrer l’aventure viennent de partout au Québec, des Hautes-Laurentide­s à Québec, en passant par St-Victoire de Beauce à Repentigny. Parmi eux, on trouve Julie, une coiffeuse tom-boy qui aime la vitesse, Martin, un ex-toxicomane et alcoolique qui s’avère être le frère de Lulu et Rick Hughes, Nicolas, un étudiant en agronomie de 27 ans, Martine, une styliste de mode et mère de 4 enfants, et Laura, une Gaspésienn­e qui exploite un gîte touristiqu­e. Citons également Alain, un électricie­n, Maxime, un technicien ambulancie­r paramédica­l, et Lucas, un véritable homme des bois.

«Les participan­ts sont tous des gens intelligen­ts et sensibles, souligne Louis Champagne. La production a vraiment fait un beau travail.»

LE SAUT EN HUMOUR

Outre Le lot du diable, Louis Champagne continuera à roder son premier one man show cet hiver. Il lui reste encore une demidouzai­ne de représenta­tions avant de prendre une pause de quelques mois pour peaufiner le spectacle et revenir en force cet automne pour effectuer sa rentrée médiatique.

«J’ai fait mes shows de théâtre, j’ai produit et réalisé un long métrage moimême... J’ai toujours suivi mes passions. J’ai toujours suivi mes instincts. Ce spectacle d’humour, ça fait 10 ans que j’en parle. Et contrairem­ent à certains partis politiques, je n’attends pas les “conditions gagnantes” pour bouger», déclare le standup comique en herbe.

Louis Champagne n’est pas un nouveau visage en humour. Au cours des dernières années, il a signé la mise en scène de plusieurs galas Juste pour rire, en plus de faire celle des Denis Drolet et de Maxim Martin. Il s’aventure toutefois en terrain inconnu quand il s’agit de monter seul sur scène pour faire rire les gens.

«C’est un autre métier. J’ai dû m’ajuster. Mais c’est très emballant de retrouver le public. Je fais partie du paysage depuis 20 ans, mais à l’écran, je fais toujours partie du troisième ou quatrième trio. C’était le bon moment pour prendre ma place en avant.»

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