Le Journal de Montreal - Weekend

Le bonheur, l’audace et Le goût du risque

Pierre Hébert aura une grosse année 2017. Quelques semaines après la première médiatique de son deuxième one-man-show, Le goût du risque, l’humoriste de 36 ans accueiller­a son deuxième enfant, à la fin mars. «On a planifié la grossesse pour que l’accouche

- Raphaël Gendron-Martin

En mars 2016, Pierre Hébert avait grandement fait parler de lui avec la campagne de «l’humoriste mystère». En l’espace de 48 heures, 20 000 personnes avaient acheté des billets pour le spectacle d’un humoriste dont ils ignoraient l’identité.

L’idée audacieuse a grandement fonctionné puisque l’humoriste a vendu 30 000 billets supplément­aires avant même l’arrivée de Noël. Voilà des chiffres très intéressan­ts pour celui qui avait vendu 27 000 billets de sa première tournée.

«Si on m’avait dit qu’avant la première (médiatique), j’aurais 50 000 billets de vendus, je n’y aurais pas cru, reconnaît Pierre Hébert. Je suis plus que comblé.»

Dans ce nouveau spectacle, l’humoriste a voulu se pencher sur la prise de risque. «J’ai comme mentalité, de plus en plus en vieillissa­nt, que si tu veux être heureux, si tu veux être en amour ou avoir la job que tu aimes, il faut que tu prennes des risques. Ce n’est pas vrai que le bonheur va arriver chez toi et cogner à ta porte.»

Dernièreme­nt, Pierre Hébert s’est rendu compte qu’il était dans une période de sa vie où il ne prenait plus de risques. «J’étais rendu dans un cycle plus pantouflar­d.»

Qu’a-t-il fait pour changer cela? «J’ai commencé à prendre des cours de moto! J’avais toujours voulu en faire, mais ça me faisait un peu peur, en même temps. J’ai décidé de me donner des défis.»

ÉVOLUTION NATURELLE

Selon l’humoriste, prendre un risque comprend toujours deux volets: l’excitation, mais aussi la peur de le faire. «On dirait que c’est ce mélange-là qui nous garde vivants. Dans le spectacle, je parle des risques que j’ai pris. Mais je raconte aussi les fois où j’ai eu peur et que je suis passé à côté de certaines affaires.»

Avant même d’écrire une ligne du Goût du risque, Pierre Hébert a bâti son équipe. À la mise en scène, il a fait appel à Charles Dauphinais. Aux textes, il est épaulé par Pascal Mailloux, Julien Tapp et Martin Vachon.

«J’ai aussi pris les mêmes technicien­s que mon premier show. Je suis quelqu’un qui crée dans le bonheur. Quand je suis de bonne humeur, c’est là où je suis bon.»

Pierre Hébert avait écrit son premier spectacle alors qu’il vivait en appartemen­t. «Là, j’ai vieilli, j’ai voyagé, je me suis marié, j’ai eu des enfants. Le deuxième show a évolué en ce sens-là.» Pierre Hébert présentera son spectacle Le goût du risque du 7 au 9 février, au Théâtre St-Denis 2. Il sera aussi à la Salle Albert-Rousseau le 15 février. Pour toutes les dates: pierrehebe­rt.ca.

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