Le Journal de Montreal - Weekend

«JE N’AI JAMAIS EU DE PLAN B»

À 22 ans, Pier-Luc Funk a déjà 10 belles années de carrière derrière lui. À seulement 12 ans, il décrochait le premier rôle dans le film Un été sans point ni coup sûr. Depuis, il a charmé toute une génération d’adolescent­s et, depuis quelques années, il f

- Marjolaine Simard

Pier-Luc, vous êtes un jeune acteur très en vue. Jérémie, que vous incarnez dans

Mémoires vives, ne cesse de faire couler beaucoup d’encre, mais nous en savons peu sur vous. Votre passé doit être un peu moins trouble que celui de votre personnage...

En effet! Je suis un petit gars de Laval, né à l’ombre de l’immense cinéma Colossus. Je suis l’enfant du milieu d’une famille de trois. J’ai une soeur plus jeune, qui est beaucoup plus timide que moi, et une plus vieille, qui travaille en CPE. Je suis le petit mouton noir de la famille. J’étais un enfant tranquille, qui n’avait aucun talent dans les sports. Mon père m’a inscrit au hockey juste pour voir, mais ça ne collait pas du tout. Je m’intéressai­s beaucoup au théâtre. Vers huit ans, j’ai commencé à fréquenter une école de théâtre du Vieux-SaintEusta­che et j’ai continué à l’École secondaire Georges-Vanier en participan­t à des comédies musicales. Je chantais et je dansais. J’ai même joué de la batterie pendant un an. Je me suis impliqué dans la ligue d’improvisat­ion...

Vous avez donc su assez tôt que vous aviez envie de devenir comédien.

J’étais un vrai admirateur de l’émission

Dans une galaxie près de chez vous. Je capotais sur Claude Legault, qui est toujours pour moi une véritable inspiratio­n! J’ai dit à ma mère que c’était ça que je voulais faire dans la vie.

Vous avez d’ailleurs décroché un rôle prestigieu­x assez rapidement.

Oui, dans le film Un été sans point ni Ils ont rencontré des centaines d’enfants. Je n’auditionna­is pas pour Martin, le rôle principal, mais finalement c’est celui-là que j’ai décroché. J’étais fou de joie! C’était le début d’une grande aventure.

Votre carrière s’est poursuivie avec Tactik. Comment envisagiez-vous la suite?

Mes parents m’ont toujours encouragé, mais ils m’ont bien averti que ça ne serait pas facile! Pendant six ans, ils ont été derrière moi, alors que je tournais comme un fou. Plusieurs personnes me disaient que, le jour où quitterait les ondes, je verrais combien ce métier était ingrat. Je trouvais ça très dur qu’on prenne mon choix de carrière à la légère. C’était mon plan A, je n’avais pas de plan B!

N’avez-vous jamais eu peur de manquer de travail?

C’est un peu dans cette optique que j’ai continué mes études, mais je tournais tellement que je ratais mes cours et je manquais d’énergie pour mes tournages. Des journées de 12 heures, je n’en voulais plus. Je l’ai fait longtemps, mais ce n’était plus possible. Pas question de faire un burn-out. Vers 19 ans, j’ai arrêté le cégep pour me consacrer à ma passion et je ne l’ai jamais regretté.

Aujourd’hui, est-ce que vous avez la vie que vous souhaitiez?

Exactement! Je vis ma passion. J’habite maintenant à Montréal et j’ai plein de projets!

Suivez Pier-Luc dans Mémoires vives, le mardi à 21 h, à Radio-Canada, ainsi que dans Le chalet, le mardi à 17 h 30, et le lundi à 18 h, à Vrak.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada