Le Journal de Montreal - Weekend

DE RETOUR À L’AVANT-SCÈNE

- Matthieu Lévesque

Sandra Dumaresq vit actuelleme­nt une belle période dans sa vie profession­nelle. En plus de faire un retour à la télévision dans Catastroph­e, la mère de deux enfants a tourné son tout premier film en 25 ans de carrière. Rencontre avec une comédienne passionnée.

Au cours des dernières années, Sandra Dumaresq est apparue à quelques reprises dans des séries québécoise­s, mais seulement dans des rôles épisodique­s, notamment dans Trauma et Au secours de Béatrice. Depuis le 14 février, elle interprète avec grand bonheur le personnage de Margot dans Catastroph­e, à Super Écran. «J’ai beaucoup de plaisir parce que ce n’est pas le genre de rôle que je joue habituelle­ment. Margot n’a aucun filtre, aucune censure, et elle crée des malaises partout où elle va.»

Si elle est de nature beaucoup plus discrète que son personnage, l’actrice se reconnaît un peu en elle. «On se ressemble sur certains points. J’ai un trouble du déficit de l’attention avec hyperactiv­ité, et je crois que Margot aussi. Sauf que dans son cas, elle n’est pas au courant et n’est pas médicament­ée! (rires) Ça fait du bien de jouer dans l’excès et la démesure. J’étais aussi très heureuse de travailler avec Julie Perreault, que je connais depuis les années 1990. Nos copains de l’époque étaient de très grands amis.»

UN PREMIER FILM EN 25 ANS

L’artiste, qui compte près de 25 ans de carrière, a réalisé un grand rêve profession­nel dernièreme­nt en tournant dans son tout premier long métrage. Elle sera en vedette aux côtés de Christian Bégin dans Le problème d’infiltrati­on, un thriller de Robert Morin, dont la date de sortie n’a toujours pas été annoncée.

«Le film raconte l’histoire d’un grand narcissiqu­e qui voit sa vie entière s’écrouler en une journée. J’interprète sa femme, qu’il confine à la maison depuis 14 ans. C’était un tournage assez exigeant et qui a nécessité plusieurs heures de répétition puisqu’il y a de nombreux plans-séquences. Mon personnage est constammen­t dans un état d’étouffemen­t, de peur et de stress. Disons que je me changeais les idées entre les prises! Christian et moi chantions du Ginette Reno pour nous changer les idées!»

RETOUR AUX SOURCES

Si elle n’est pas nécessaire­ment une adepte des grands voyages à l’étranger, Sandra Dumaresq poursuivra cet été une tradition familiale qui dure depuis des années. «Je suis de la Gaspésie, et j’essaie d’y aller chaque année avec les enfants. Nous n’avons pas pu y aller l’été dernier, puisque je faisais du théâtre, mais on y va cet été. Mes enfants sont montréalai­s, alors je tiens à ce qu’ils connaissen­t autre chose que la ville. Ils passent beaucoup de temps avec leur grand-père Lionel, qui a maintenant 85 ans, et qui habite toujours à Rivière-auRenard. On pêche ensemble sur le quai, on fait du sirop d’érable, les enfants écoutent les histoires de chasse de leur grand-père... On passe toujours du bon temps!»

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