Le Journal de Montreal - Weekend
MARCHER AU MONT SAINT-GRÉGOIRE AU TEMPS DES SUCRES
Il y aurait environ 125 000 visiteurs qui viennent se sucrer le bec chaque printemps dans les cabanes à sucre autour du mont Saint-Grégoire, visible au loin depuis l’A-10. Bon nombre d’entre eux veulent aller marcher dans le bois, après un repas copieux.
Peu de cabanes donnent sur des sentiers pour se balader. On peut toujours faire une marche de santé à La Goudrelle. Du côté de l’Érablière Charbonneau, un sentier longe le pied de la montagne alors qu’un autre en pente nous fait grimper en une vingtaine de minutes jusqu’à un belvédère avec point de vue. PRÈS DE LA CABANE OU AU CIME
Pour une courte randonnée, ça peut très bien convenir à plusieurs marcheurs qui sont d’abord venus pour la cabane à sucre. Mais pour une randonnée plus longue et pouvoir atteindre le sommet, mieux vaut emprunter les sentiers du CIME (Centre d’interprétation du milieu écologique du Haut-Richelieu), un réseau structuré et balisé enregistrant 5000 entrées durant le temps des sucres.
Des marcheurs s’y rendent toutefois sans autorisation en partant de La Goudrelle ou de l’Érablière Charbonneau. Ils prennent alors un raccourci en traversant une clôture ou en empruntant un sentier non signalisé.
Compte tenu du bas prix de l’entrée, il est plus avantageux de faire quelques minutes de voiture pour se rendre au CIME, le point de départ vers le sommet se trouvant à deux pas du stationnement.
VERS LE SOMMET
Le sentier Le Panorama mène à un belvédère, à une demi-heure de marche. La montée est facilitée par des paliers à même le sentier et des rampes en rondins.
Un sentier étroit rocheux qu’il faut gravir sans empressement mène au sommet. Là-haut, on a un panorama à 360 degrés sur la plaine et sur d’autres Montérégiennes.
Par temps clair, on aperçoit le mont Royal à l’ouest et les Appalaches au sud. Malgré une altitude modeste de 251 m, la vue porte loin.