Le Journal de Montreal - Weekend

EN TIREUR D’ÉLITE

L’acteur de 42 ans, qu’on a surtout vu au grand écran dans des films tels que Un pari cruel, Le pacte du silence et, plus récemment, Capture en enfer, est la tête d’affiche de la nouvelle série à suspense de Club illico. Nous avons discuté avec lui de ce

- Patrick Delisle-Crevier

Ryan, comment décrirais-tu la série

Shooter: Tireur d’élite? C’est une série d’action dans laquelle mon personnage, Bob Lee Swagger, doit déjouer une conspirati­on, sinon il se retrouvera derrière les barreaux. On l’accuse d’avoir tué le président des États-Unis, et il doit parvenir à prouver le contraire avant qu’on ait sa peau.

Que peux-tu nous dire à propos de ton personnage?

C’est le meilleur tireur d’élite des ÉtatsUnis. C’est un vétéran, un ancien Marine. Il est très fort et très intelligen­t. Tout au long de la première saison, il se bat pour sa protection et celle de sa famille. Disons que c’est un rôle très physique...

Tu as d’ailleurs beaucoup réfléchi avant d’accepter ce rôle. Pourquoi?

Je ne savais pas si j’avais envie de m’embarquer dans une série télévisuel­le. J’écris et je réalise mes propres films depuis quelques années, et ça me plaît. J’ai tout de même discuté avec les producteur­s de la série, et j’ai été si emballé par l’évolution de mon personnage que j’ai décidé d’embarquer dans l’aventure.

À quel genre d’entraîneme­nt as-tu dû te soumettre pour ce rôle?

Je suis un gars qui se tient en forme, alors, sur le plan physique, ça allait, mais j’ai dû apprendre à tirer afin de jouer un tireur d’élite crédible. J’ai donc suivi des cours intensifs dans un camp de Marines. Je suis devenu bon: j’ai réussi à atteindre la cible! C’est complèteme­nt fou de tirer avec de tels engins de précision. Il faut tout contrôler, puisque la respiratio­n ou même un battement de coeur peut faire dévier la balle. Jouer dans une première série d’action à 42 ans, ce n’est quand même pas banal... Je me suis justement dit que c’était maintenant ou jamais. On ne m’a jamais offert de tels rôles auparavant, et c’est bien dommage. Je pratique les arts martiaux depuis que je suis enfant, et ça me sert dans une série comme ça. Mon fils Deacon, qui a 13 ans, est très fier de moi: il aime bien me voir jouer les superhéros. Disons que je suis sorti du tournage de la première saison avec plusieurs ecchymoses et quelques fractures!

Pourquoi as-tu décidé de faire toi-même tes cascades?

Je trouvais que c’était plus excitant et plus crédible. Aujourd’hui, avec le HD, tout le monde reconnaît les cascadeurs. Cela dit, j’ai bien failli remettre ma décision en question quand est venu le temps de sauter en bas d’un édifice de quatre étages! Disons que j’ai eu une petite frousse... Ma scène favorite est dans le quatrième épisode, quand mon personnage se bat à 2 contre 10. Je me suis amusé comme un gamin en tournant cette scène de bataille.

Quand tu regardes l’ensemble de ta carrière, de quel rôle es-tu le plus fier?

C’est difficile de choisir... Je suis fier de plusieurs de mes films, pour différente­s raisons. Toutefois, je dois dire que le film

Flags of Our Fathers, que j’ai tourné en 2006, me rend particuliè­rement fier, car il traite de la guerre et que mes deux grands-pères sont des vétérans. J’ai donc eu l’impression de leur rendre hommage en faisant ce film. Sans compter que le fait de jouer sous la direction de Clint Eastwood a été une belle expérience.

On te voit moins dans les grandes production­s américaine­s depuis quelques années. Est-ce un choix volontaire?

Oui et non; le métier est fait ainsi: il y a des hauts et des bas. C’est la raison pour laquelle j’aime faire mes propres films. J’ai une liberté totale! Par ailleurs, dans mon dernier film, Capture en enfer, je me moque un peu de cette réalité et de mon image. Je règle mes comptes: je reviens sur certaines horreurs que j’ai vécues en début de carrière et sur les rumeurs véhiculées dans les journaux à mon sujet.

La série est maintenant offerte au Québec. Connais-tu bien cette province et la ville de Montréal?

Shooter: Tireur d’élite Je connais Montréal de réputation seulement. Plusieurs de mes amis sont allés à Montréal et en sont tombés amoureux. Il paraît qu’on y trouve les meilleurs restaurant­s et les plus belles filles, et que l’ambiance y est magique. Je suis un amateur de spectacles d’humour, et j’ai vraiment envie de me rendre à Montréal cet été pour le Festival Juste pour rire. Ce serait une belle occasion de découvrir la ville et de rire un bon coup. Retrouvez Ryan Phillippe dans la série Shooter: Tireur d’élite, offerte en exclusivit­é sur Club illico.

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