Le Journal de Montreal - Weekend

SES PROCHES SE DISPUTENT ENCORE SA FORTUNE

- Julie Bosman

Son décès inattendu a laissé dans le deuil des millions de fans, mais aussi des proches qui s’entredéchi­rent pour obtenir une part de sa fortune. En l’absence de testament, la succession de Prince n’est toujours pas réglée alors qu’on célèbre le triste premier anniversai­re de sa mort.

Le 21 avril 2016, le chanteur Prince décède des suites d’une surdose accidentel­le de Fentanyl, un analgésiqu­e opioïde.

Au moment de son décès, il était sans testament, sans enfants ni parents et n’était pas marié. Deux mois plus tard, pas moins de 29 personnes se disaient en droit d’hériter.

Selon différente­s sources, sa fortune s’élèverait à un montant se situant entre 100 et 300 millions de dollars américains, somme qui pourrait être revue à la hausse avec les droits d’auteur qui continuent de s’accumuler.

LE JUGE TRANCHE

Devant cette situation, le juge Carver Kevin Eide a ordonné que les héritiers potentiels déposent des déclaratio­ns sous serment détaillant leur présumée relation génétique avec Prince, qu’ils remplissen­t un questionna­ire de trois pages expliquant leur lien de parenté et qu’ils remettent des documents officiels tels que leur acte de naissance. Ils avaient une semaine pour se soumettre à ces demandes. Ensuite, ils allaient être informés si leur présumée relation familiale pouvait être établie en vertu de la loi, ou si un test d’ADN devait être effectué.

Ces procédures ont rapidement éliminé plusieurs demandeurs. D’autres ont aussi été écartés en refusant les tests d’ADN. Quant au fils illégitime allégué, emprisonné pour vol de voiture et possession illégale d’arme, il s’y est soumis, mais les résultats ont prouvé qu’il n’avait aucun lien génétique avec le chanteur. Le nombre des héritiers potentiels est ainsi passé de 29 à 6.

LES DISPUTES SE POURSUIVEN­T

Même si sa soeur Tyka Nelson et ses cinq demi-frères sont officielle­ment dans la course, ça ne les empêche pas de se disputer au sujet de cet héritage, de la nomination des liquidateu­rs et des avocats chargés de les représente­r.

Pendant ce temps, on est encore à recenser les éléments qui devront être partagés entre les héritiers, et la tâche est complexe. Parmi ceux-ci, on compte notamment des chansons inédites, des droits d’auteur, des lingots d’or, une douzaine de résidences, des voitures, etc. Il semblerait que cette saga ne soit pas près de se terminer.

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