Le Journal de Montreal - Weekend

SIX DÉTOURS HABILES POUR UN SÉJOUR TRANQUILLE

Destinatio­n-soleil prisée des Québécois, le Costa Rica offre un véritable coin de paradis pour les amoureux de la nature. Avec ses trois millions de visiteurs annuels, il faudra sortir des sentiers battus pour gagner la tranquilli­té promise. Le Journal vo

- Toma Iczkovits Collaborat­ion spéciale

CARARA

Le parc national de Carara est une excellente option pour éviter Manuel Antonio (dont la popularité lui vaut le surnom de «Disneyland» des parcs nationaux). À 75 km de San José, la réserve aux infrastruc­tures plus modestes offre des kilomètres de sentiers au coeur de la jungle, dans une biodiversi­té exceptionn­elle.

Profitez-en pour vous arrêter au pont de la rivière Tarcoles et y observer les crocodiles sous le soleil des berges. Et pourquoi ne pas finir la journée sur la plage de sable fin qui relie les villages de Jacó à Playa Hermosa?

MONTEZUMA

Montezuma est une escale incontourn­able. Avec ses cinq rues coincées entre la jungle et la plage, ce minuscule village attire ornitholog­ues, yogis et autres vacanciers alternatif­s.

Choisissez un hôtel en périphérie. Vous serez plongé dans les bruits dépaysants de la forêt sauvage, parmi les cris surprenant­s des singes hurleurs. Les plus chanceux les verront même passer par la fenêtre de leur chambre.

À l’aube, suivez les yogis sur la plage pour contempler le soleil se lever audessus des vagues. Les couchers de soleil, eux, se trouvent de l’autre côté de la péninsule de Nicoya, avec les surfers, le long des plages de Santa Teresa à Manzanillo.

ARENAL

La région du volcan Arenal s’étend sur un territoire assez vaste pour offrir à chacun son espace de détente. Pas de plages ici, mais les nombreuses sources thermales constituen­t une option de baignade apaisante.

Si rien ne vaut l’expérience en pleine nature, plusieurs complexes hôteliers possèdent des stations thermales aménagées, pour un confort optimal. Vous pouvez généraleme­nt y accéder sans être client de l’hôtel.

GUÁPILES

A priori, Guápiles, ville de transit, n’a aucune attraction touristiqu­e. C’est justement là son intérêt: on peut y être autre chose qu’un touriste. Ici, pas de vendeurs ambulants, pas d’attrape-touriste, on peut simplement vivre au rythme décontract­é des Ticos (Costaricai­ns).

Une maîtrise minimale de l’espagnol sera utile pour commander des casados (repas typiques) et des batidos (smoothies) dans l’un des nombreux sodas (casse-croûtes).

CAHUITA

Sur la côtecaribé­enne, Cahuita jouit d’une tranquilli­té qui contraste avec l’effervesce­nce de Puerto Viejo, quelques kilomètres plus loin.

À l’extrémité sud du village, Playa Blanca marque l’entrée de l’un des plus beaux parcs nationaux du pays.

Avec son sentier qui longe le littoral sous l’ombre d’une flore spectacula­ire, le parc de Cahuita et sa faune vous émerveille­ront. Vous y croiserez paresseux, singes, reptiles et autres animaux exotiques. L’entrée du parc et de ses plages est à contributi­on volontaire, contrairem­ent aux autres parcs qui coûtent de 10 à 20 $ US par personne, par jour.

TORTUGUERO

Tortuguero, village de la savane dépourvu d’automobile­s, n’est accessible que par bateau assez léger pour naviguer dans ses canaux étroits. Les taxi-boats partent du quai de La Pavona, une berge servant de point de ralliement, au nordest de Cariari. Suivez attentivem­ent les panneaux ou prenez l’autobus, car votre GPS ne trouvera pas. La traversée en milieu humide, d’une heure et demie, dévoile graduellem­ent la faune unique qui vous attend. Ouvrez l’oeil pour y apercevoir caïmans, singes et toucans.

 ??  ?? Il est commun d’entendre ou de croiser des singes Hurleurs dans la région de Montezuma.
Il est commun d’entendre ou de croiser des singes Hurleurs dans la région de Montezuma.

Newspapers in French

Newspapers from Canada