Le Journal de Montreal - Weekend

AVOIR DE LA SOUL, C’EST TOUT LE SECRET !

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Lors de la prochaine édition du Festival internatio­nal de jazz, qui ouvrira ses portes le jeudi 29 juin, il sera question de soul.

Que ce soit le doublé qui réunira les Four Topos avec Les O’Jays ou le grand Charles Bradley, nous serons servis avec de l’âme et des cuivres. Dans cet état d’esprit, nous faisons place à la chanteuse montréalai­se Renee Wilkin et son Soul 67, et au pianiste belge Eric Legnini. Deux nouveautés qui chasseront le mauvais temps, espérons-le.

Finaliste du grand concours La Voix en 2014, la chanteuse Renee Wilkin a depuis fait un bon bout de chemin. Selon nos informatio­ns, elle sera présente sur une scène extérieure du Festival de jazz et, si nous en jugeons par la qualité et la puissance de Soul 67, une soirée enlevante nous attend. Influencée par Les Supremes, Janis Joplin et tout ce que se fit de mieux dans les studios des compagnies Stax et Motown, cette jeune chanteuse nous offre un produit de très grande qualité. Réalisé par Erik West Millette, celui qui avait conçu West Trainz lors du dernier FIJM, Renee Wilkin revisite avec intelligen­ce et sensibilit­é les classiques que furent Chain of Fools, I’d Rather Go Blind, Since I Fell for You et l’inoubliabl­e Piece of My Heart. Autrement dit, c’est du très bon «carburant» pour danser.

LA SOUL-FUNK DE MR ERIC

Moins connu de ce côté-ci de l’Atlantique, le pianiste Eric Legnini offre une solide feuille de route. Depuis une quinzaine d’années, nous avons pu constater son travail musical, qui s’est d’abord inspiré du quintette d’Art Blakey et ses Jazz Messengers pour bifurquer vers la période Herbie Hancock et ses Headhunter­s. Avec Waxx Up, il a convié la fine fleur du soulfunk français, et ça fonctionne très bien. Des chanteurs et chanteuses Michelle Willis et Yael Naim au trompettis­te Ibrahim Maalouf, cette nouveauté est «tripative».

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