Le Journal de Montreal - Weekend

Une passion indéniable pour la musique

En lançant un EP de six pièces plutôt qu’un premier album qui aurait compris 14 morceaux, en septembre dernier, Aliocha a opté pour une approche plus posée, dans un milieu qu’il apprenait encore à découvrir. Neuf mois plus tard, avec une quarantain­e de co

- Vanessa Guimond

Bien qu’il soit toujours passionné par son métier d’acteur (on a pu le voir dans Les jeunes loups, Tactik, Feux et Le Journal d’Aurélie Laflamme, notamment), les derniers mois auront permis à Aliocha Schneider de confirmer son intention de faire carrière dans le monde de la musique.

«J’adore jouer la comédie, mais c’est sûr que pour l’instant, je suis comme dans un tourbillon, a-t-il expliqué, en entrevue. Je me concentre vraiment sur la musique. On peut dire que c’est ma priorité, en ce moment.»

Le temps aura aussi été bénéfique sur le plan artistique, même si les chansons qui se retrouvent sur son album ont toutes été enregistré­es en même temps que celles du EP (trois des six pièces du EP se sont taillé une place sur Eleven Songs, dont les excellente­s Sarah et Sorry Eyes). Ce n’est donc pas sur disque, mais bien sur scène que l’artiste a pris du galon, depuis septembre.

«Maintenant, quand je vais arriver sur scène pour présenter mon album, je vais être prêt», a-t-il affirmé.

DEUX CONTINENTS

Pour Aliocha, qui a vécu les premières années de sa vie en France avant de venir s’établir au Québec avec sa famille, il était naturel que son album soit lancé simultaném­ent sur les deux continents.

«J’ai trouvé un arrangeur en France, Samy Osta, et nous avons enregistré en Suède et en France les chansons du disque. C’était donc naturel de le sortir là-bas, a expliqué celui qui peut aujourd’hui compter sur des équipes en France, en Belgique et en Allemagne. Je suis vraiment surpris de la réception làbas. J’ai eu de la bonne presse!»

L’artiste, un disciple de Bob Dylan et d’Elliott Smith, qui donne dans le folk alternatif, se dit privilégié de pouvoir voyager avec les membres de son groupe, dont son frère Volodia est le batteur.

«Nous vivons des moments incroyable­s, ensemble. On se fait souvent dire que le plaisir que nous avons est palpable. Ça me fait toujours plaisir quand on me dit ça, car j’adore jouer avec lui, et avec les autres musiciens aussi (Christian Sean et Tom Tartarin). De voyager, de découvrir des villes et de pouvoir avoir ma famille à côté de mcooi,mc’pesotsfiot­remurid- able.» Sorry Eyesi,nlt’aeurpterèu­tre-

IMPOSTEUR

Au coursdpers­ed me rien ri earlsbmum ois ., Aliocha a eu la chance de participer à plusieurs événements, dont M pour Montréal, le FME, The Great Escape (Royaume-Uni) et le Printemps de Bourges (France). Il a aussi assuré les premières parties de Charlotte Cardin et de certains concerts d’Alex Nevsky. «Au début, je me sentais un peu imposteur, en arrivant sur scène. Je m’excusais presque d’être là. Maintenant, il y a un laisser-aller. Je peux vraiment m’amuser. J’ai plus de liberté sur scène. Je peux donner un meilleur show.»

C’est donc un artiste habité d’une assurance nouvelle qui présentera les chansons de son premier album dans le cadre du Festival de jazz de Montréal, les 28, 29 et 30 juin prochains, au Savoy du Métropolis. Au programme: les pièces du disque, des compositio­ns inédites et quelques reprises.

«Quand j’ai appris la nouvelle, j’étais fou de joie! De jouer à Montréal, pour le lancement du disque, dans le cadre du Festival de jazz, alors que Bob Dylan jouera aussi le 30 juin, au Centre Bell... Bon, je suis un peu déçu, car je ne pourrai pas y aller, mais d’un autre côté, je me dis que c’est super de jouer en même temps et dans le même festival que lui.»

Eleven Songs sera sur le marché à compter du 2 juin. Plus de détails sur aliocha.net.

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