L’HEUREUX DESTIN DE GRÉGORIANE MINOT

Présentement en vedette dans la téléréalité canadienne The Real

Housewives of Toronto, diffusée sur la chaîne Slice, Grégoriane Minot peut se targuer d’avoir un parcours atypique. Elle a commencé sa carrière à la télévision québécoise dans le téléroman Un homme au foyer, en 1987. L’actrice revient sur son passé et se confie sur sa récente rencontre avec sa mère biologique.

Adoptée à Bangkok, en Thaïlande, par un père français et une mère québécoise, Grégoriane Minot décroche, à huit ans, son premier rôle dans une publicité des jus Oasis, réalisée par Jean-Claude Lord. «C’était juste avant de faire Un homme au foyer. Par la suite, j’ai joué dans plusieurs émissions jeunesse. Durant cette période, j’aspirais à devenir ballerine; je jonglais entre les plateaux de tournage et mes répétitions de danse», souligne-t-elle.

Ayant fait plusieurs courtes apparitions dans les émissions Robin et Stella, Le club des 100 watts et bien d’autres, Grégoriane Minot aura surtout marqué le public québécois pour son rôle de Sarah dans Watatatow, à la fin des années 1990.

«J’avais décidé, à cette époque, d’arrêter la danse pour me concentrer entièrement sur ma carrière de comédienne. J’ai joué pendant deux ans dans Watatatow. Ensuite, vers l’âge de 20 ans, j’ai fait la rencontre de mon conjoint, Pierre. Nous avons rapidement déménagé ensemble à Toronto, car mon chum est propriétaire d’une boîte de nuit là-bas.» Pour Grégoriane, cette rencontre aura aussi marqué le début d’une nouvelle vie.

SA VIE À TORONTO

Vivant maintenant depuis 17 ans dans la Ville Reine avec son époux et leurs deux jeunes enfants, Tristan et Camélia, Grégoriane Minot déclare être aujourd’hui comblée par sa vie en Ontario. «Les premières années à Toronto n’ont pas été faciles, car je laissais derrière moi ma famille, mes amis, ainsi que ma carrière au Québec. Même si je n’ai pas beaucoup joué récemment, je ne délaisse pas pour autant mon métier de comédienne. Je ne ferme la porte à rien. J’ai aussi divers projets d’affaires en développement dont je ne peux pas encore parler. Par ailleurs, même si je suis bien installée à Toronto aujourd’hui, mon coeur restera toujours à Montréal», confie-t-elle.

DES RETROUVAILLES TOUCHANTES

Grégoriane Minot a eu la chance de renouer, il y a un peu plus d’un mois, avec celle qui lui a donné la vie. «J’avais le désir de remercier ma mère biologique qui a fait le sacrifice de me donner en adoption, car c’est grâce à elle si j’ai la vie que j’ai aujourd’hui. Je suis donc partie la rencontrer en Thaïlande. Vu que je ne parle pas thaïlandais, j’ai dû faire appel à une interprète. Toutefois, lorsque j’ai vu ma mère, la connexion a été instantanée. Nous n’avions plus besoin des mots. Elle a couru vers moi, et nous nous sommes enlacées très longtemps. J’étais bouleversée et très émue de la voir. Je compte bien garder contact avec elle et retourner la voir en Thaïlande, chaque année. Je veux m’assurer qu’elle ait une bonne vie et qu’elle puisse se reposer, car elle a beaucoup travaillé», conclut-elle.

REAL HOUSEWIVES OF TORONTO

Bien établie avec sa famille à Toronto, Grégoriane Minot trace un bilan plus que positif de son aventure dans la téléréalité canadienne, qui suit le quotidien de six femmes issues d’un milieu aisé. «C’est grâce à mon amie Joan, qui m’a recommandée aux producteurs, que j’ai été choisie pour faire l’émission. Je n’aurais jamais pensé me retrouver là. Toutefois, je connaissais déjà le concept et je voyais là une belle occasion de développer des projets d’affaires.»

L’actrice a aussi appris à concilier sa vie de famille et ses tournages intensifs qui ont duré quatre mois. «C’était très intense, car nous ne savions pas toujours à quel endroit nous allions tourner le lendemain. Malgré tout, c’était un très beau défi à relever. Les tournages sont terminés depuis l’automne dernier, et j’espère bien que l’émission connaîtra une deuxième saison.»

Grégoriane Minot