Le Journal de Montreal - Weekend

Le rendez-vous annuel de Karim Ouellet

FrancoFoli­es

- VANESSA GUIMOND

Puisqu’il a présenté son plus récent spectacle au Métropolis dans le cadre des Francos, l’année dernière, Karim Ouellet a voulu créer quelque chose de différent pour le public qui se joindra à lui sur la place des Festivals, le 16 juin.

«Déjà, il y aura plus de musiciens sur scène. Je vais jouer avec trois cuivres, deux violons, deux choristes, des percussion­s, du

drum, de la basse... Il y aura aussi des invités: Muzion et Sans Pression.» La liste de potentiels invités était longue au moment où l’artiste a arrêté son choix sur ces deux formations qui ont marqué toute une génération d’amateurs de hip-hop québécois, à la fin des années 1990. «J’ai penché pour le vieux hip-hop de Montréal, celui que moi j’écoutais quand j’étais jeune», nous a expliqué le musicien qui, rappelons-le, a fait ses débuts sur la scène hip-hop de Québec, notamment avec Movezèrbe et CEA. «Dans ma tête, ça faisait vraiment du sens de les inviter à faire leurs classiques, mais dans mes versions à moi, a-t-il poursuivi. Nous allons ajouter saxophone, trombone, violon, etc. Je m’amuse avec leurs chansons. Je trouve que c’est vraiment un défi intéressan­t.»

DJ SET

Depuis quatre ans, il n’est pas rare de voir le nom de Karim Ouellet accolé à un DJ set dans la programmat­ion d’événements comme les FrancoFoli­es, Osheaga et le Festival d’été de Québec, par exemple.

«Je m’adapte toujours au contexte», a précisé l’artiste, qui offrira un DJ set avec King Abid (leur projet s’intitule K.O.K.A) dans le cadre du grand spectacle Vive Montréal aux Francos! qui aura lieu le 18 juin, sur la place des Festivals.

Lorsque nous lui demandons comment il en est venu à se consacrer de façon si régulière aux platines, le musicien nous explique que cette direction s’est imposée naturellem­ent dans son parcours.

«Très souvent, après mes spectacles, quand on restait sur place, il y avait un DJ qui embarquait ou bien dans la salle, ils mettaient une playlist et la musique ne me plaisait presque jamais. Je me suis donc dit que j’allais m’en occuper, a-t-il expliqué. De fil en aiguille, j’ai reçu des appels pour le faire dans des festivals, des partys, des événements. Depuis, je fais toujours la même chose: je prépare des tounes que j’adore. On s’amuse, ça danse... On a du fun!»

Plus de détails à l’adresse francofoli­es.com.

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