Le Journal de Montreal - Weekend

MONCTON, PARIS, GRANBY ET ENFIN MONTRÉAL !

AGENCE QMI | À 22 ans, Caroline Savoie a une feuille de route impression­nante. Remarquée en France à The Voice en 2014, elle a remporté l’année suivante la Grande Finale du Festival internatio­nal de la chanson de Granby. C’est avec un premier album éponym

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Caroline, que représente pour toi ta participat­ion aux Francos?

C’est vraiment cool, parce que ce sera mon premier vrai spectacle en solo à Montréal. J’ai déjà participé à quelques spectacles ici et là, en ville en duo ou dans des bars, mais là, c’est beaucoup plus officiel comme représenta­tion. Je chanterai les pièces de mon album, quelques nouveautés et une ou deux reprises.

Ce spectacle lance une tournée échelonnée sur plus d’un an. Qu’aimes-tu de la vie sur la route?

J’aime le contact avec les gens. Dans chaque ville, les spectateur­s sont différents, et je trouve excitant de ne jamais savoir à quoi m’attendre.

En avril, tu as fait la première partie de la tournée de Patrick Bruel. Qu’as-tu appris de lui en le regardant travailler?

J’ai été impression­née par ce qu’il exige de lui-même. Il se donne complèteme­nt chaque soir pour que les gens qui viennent le voir se disent que ça valait la peine d’acheter un billet. Il est aussi toujours reconnaiss­ant que le public soit au rendez-vous. Je me reconnais dans ce trait de caractère, car si je me donne ne serait-ce qu’à 99 % sur scène un soir, je suis déçue de moi. Je veux tout donner aux gens qui se déplacent pour m’entendre chanter.

En 2014, tu as participé à The

Voice, en France. Que retiens-tu de cette expérience?

C’est drôle à dire, mais je crois que cela a davantage été une expérience de croissance personnell­e qu’une expérience artistique. En chantant en direct devant plus de 10 millions de personnes, j’ai appris à relativise­r et à comprendre que personne n’est parfait, que nous sommes tous des humains et que nous faisons tous des erreurs. J’ai aussi appris à mettre mon pied à terre en acceptant ou en refusant de chanter telle ou telle chanson. Le fait d’avoir interprété les chansons des autres m’a également confirmé que j’étais bien une auteure-compositri­ce et que je devais continuer de travailler sur mes propres morceaux.

Tu es originaire de Moncton, au Nouveau-Brunswick, et tu habites maintenant à Montréal. Est-ce que ce déracineme­nt a été difficile?

Bien entendu, je m’ennuie de ma famille, mais je crois que j’avais besoin de ce changement, autant profession­nellement que personnell­ement. Après 20 ans à vivre à Moncton, on aurait dit que j’y avais épuisé ma plume. À Montréal, je trouve plusieurs autres sources d’inspiratio­n.

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PHOTO COURTOISIE

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