Le Journal de Montreal - Weekend

SOUS LE CAPOT DES VOITURES EN 10 PISTONS

Flash McQueen revient divertir petits et grands amateurs d’autos et leur dispenser, au passage, quelques bons conseils sur la persévéran­ce et la confiance en soi. Mais comment fait-on pour donner vie aux célèbres bagnoles pour une troisième fois?

- ISABELLE HONTEBEYRI­E Agence QMI

Le réalisateu­r Brian Fee et son équipe ont décidé de s’inspirer des coureurs automobile­s de NASCAR, et plus spécialeme­nt de Jeff Gordon, quatre fois champion. «Nous avons effectué énormément de recherche et avons même étudié des athlètes pratiquant d’autres sports avant de décider de nous concentrer sur les coureurs de NASCAR. Ils commencent à un si jeune âge et leur vie est totalement centrée sur la conduite. Nous avons même parlé à un psychologu­e sportif qui nous a expliqué que beaucoup d’entre eux ne connaissen­t rien d’autre, qu’ils ne peuvent s’imaginer faire autre chose», a-t-il dit. Flash McQueen (voix d’Owen Wilson dans la version originale) n’étant plus la bagnole fringante de ses débuts, l’ancien champion devra donc décider s’il veut se mesurer aux bagnoles plus jeunes que lui. Cruz Ramirez (voix Cristela Alonzo) est une jeune technicien­ne qui va aider Flash. Le cinéaste la décrit comme «quelqu’un d’extrêmemen­t positif. Elle veut que les bagnoles qu’elle entraîne deviennent des championne­s et l’une de ses grandes forces est de trouver la motivation de chacune d’entre elles.» Côté visuel, Flash est désormais un mélange de son look dans le film d’animation de 2006 et dans celui de 2011. Les bagnoles se salissent et la boue est l’un des éléments les plus complexes à réussir en animation. Au total, il y a 616 prises de vue dans Les bagnoles 3 qui contiennen­t des éclaboussu­res, de la boue, de la poussière ou du sable. L’équipe de production a visité plusieurs endroits du sud-est des États-Unis afin d’effectuer des recherches dans l’histoire des courses de stock-cars. Ainsi, elle a passé du temps au musée NASCAR de Charlotte, en Caroline du Nord, ainsi qu’à Daytona Beach, où se sont tenues les premières courses du genre. Jackson Storm (voix d’Armie Hammer) est le grand ennemi de Flash McQueen dans Les bagnoles 3. Comme l’a souligné Brian Fee, il ressemble au Flash d’il y a plusieurs années. «Il possède le meilleur équipement et peut compter sur l’avantage de la jeunesse.» Lors de la course du Crazy 8, quelques nouveaux bolides font leur apparition et ils sont dotés de pouvoirs bien spéciaux. Ainsi, TBone

a de meilleures performanc­es, mais de manière temporaire, lorsqu’il se fait emboutir, FareGame, le taxi qui ne fait pas payer ses courses, et Jimbo, le camion. Parlant de courses, quatre bagnoles ont été ajoutées au long métrage, toutes inspirées des coureurs de NASCAR Junior Johnson (gagnant de 50 courses), Louise Smith (qui a effectué sa première course en 1949 et gagnante de 38 courses), Wendell Scott (entré au Temple de la renommée NASCAR de manière posthume en 2015) et Henry Yunick (un mécanicien légendaire). Les animateurs possédaien­t pas moins de 656 manières de faire bouger Cruz Ramirez, et ce, afin de permettre au personnage d’exprimer le plus d’émotions possible. Son corps pouvait ainsi se déplacer de 360 façons différente­s et son visage, 296 avec 216 mouvements dédiés à sa bouche, ses lèvres, ses dents et sa langue.

Les bagnoles 3 est un retour aux sources pour Flash McQueen qui se tourne vers Smokey, le mentor de son mentor, Hudson Hornet. «Les bagnoles 2 était une espèce de parodie de film d’espionnage, amusant et excitant, mais on y présentait l’histoire de Mater. Dans Les bagnoles 3, nous avons voulu retrouver Flash ainsi que la chaleur et la profondeur qui ont charmé autant de spectateur­s dans le premier film», de conclure Jay Ward, le directeur créatif de la franchise.

Les bagnoles 3 roulent sur les écrans de la province dès le 16 juin.

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