Le Journal de Montreal - Weekend
LA TÉLÉ À L’ÉCOLE
La relâche scolaire est enfin arrivée. Pour marquer la fin des classes, nous avons ressorti 10 séries marquantes mettant en scène des élèves au secondaire. Une liste à conserver pour tous ceux qui craignent de s’ennuyer des bancs d’école au cours des deux
Le Journal de Montréal marc-andre.lemieux @quebecormedia.com
BEVERLY HILLS 90210
Le classique. Sans Beverly Hills 90210,
Dawson’s Creek, The O.C. et autres One Tree Hill n’auraient probablement jamais existé. Plusieurs sujets graves ont été abordés au cours des premières saisons du feuilleton au début des années 1990, comme le sida, les agressions sexuelles, le suicide et l’anorexie. Mais disons la vérité, c’est pour les tribulations sentimentales des héros qu’on demeurait fidèle au poste. Dans quel clan êtes-vous: team Brenda ou team Kelly?
WATATATOW
Qui n’a pas joué dans Watatatow? De Julie Le Breton à Charles Lafortune, en passant par Sébastien Delorme, Sophie Cadieux et Yan England, le téléroman a servi de tremplin à plusieurs jeunes acteurs de 1991 à 2005. Sa chanson-thème restera à jamais gravée dans notre mémoire. «C’est cool, carrément buzzant...»
BUFFY THE VAMPIRE SLAYER
Inspirée d’un film raté sorti au début des années 1990, cette série créée par Joss Whedon peut aisément être qualifiée de phénomène. Perçu par plusieurs observateurs comme une allégorie du féminisme, Buffy the Vampire Slayer est d’abord et avant tout une série diablement divertissante, merveilleusement bien écrite, incroyablement drôle, extraordinairement inventive et superbement défendue par Sarah Michelle Gellar, Alyson Hannigan et autres James Marsters.
VIRGINIE
Créée par Fabienne Larouche en 1996, cette quotidienne a révolutionné les habitudes d’écoute des Québécois. Sans
Virginie, 30 Vies et District 31 n’auraient jamais atterri en ondes. L’histoire avait beau s’articuler autour du personnage défendu par Chantal Fontaine, la série accordait beaucoup de temps d’antenne aux étudiants de cette dernière, nous faisant ainsi découvrir plusieurs talentueux jeunes comédiens, comme Antoine Bertrand.
FRIDAY NIGHT LIGHTS
Chouchou des critiques, ce drame sportif brossant le portrait du nouvel entraîneur d’une équipe de football d’une école secondaire d’une petite ville du Texas n’a jamais fracassé de record de cotes d’écoute. Mais ses cinq excellentes saisons (2006-2011) continuent de résonner en 2017. Merci Netflix.
13 REASONS WHY
La série ayant fait le plus jaser cette année. Cette offrande de Netflix (intitulée Treize raisons en français) détaille les causes du suicide d’une adolescente de 17 ans. Le drame s’est attiré les foudres de plusieurs experts, notamment pour avoir montré comment le personnage principal se donne la mort.
FREAKS AND GEEKS
On peut ici parler d’un anti-Beverly
Hills 90210. Mettant en vedette de jeunes James Franco et Seth Rogen, cette comédie dramatique de Judd Apatow
(Knocked Up) nous transporte au début des années 1980 à Chippewa, au fin fond du Michigan. Truffée de malaises, la série n’a pas pris une ride depuis sa première diffusion, en 1999. Malheureusement, une seule saison a été produite en raison des faibles cotes d’écoute. Le public n’était simplement pas prêt.
VERONICA MARS
Mettant en vedette la pétillante Kristen Bell dans le rôle d’une adolescente/détective privée, cette délicieuse comédie policière a rapidement atteint le statut de série culte au milieu des années 2000. Veronica Mars a tellement frappé l’imaginaire du public qu’en 2014, sept ans après avoir quitté les ondes, un film (plus ou moins réussi) a vu le jour après une campagne de socio-financement couronnée de succès.
GLEE
Glee a fait sensation dès son entrée en ondes en 2009 sur FOX. Une comédie musicale à propos d’une chorale de polyvalente qui s’amuse à revisiter des succès passés et présents à chaque épisode? C’était du jamais vu. Grâce à Glee, une génération entière d’adolescents a découvert des tubes d’une autre époque comme Don’t Stop Believing du groupe Journey.
DEGRASSI
On a arrêté de compter le nombre d’incarnations de cette série canadienne depuis plusieurs années, mais n’empêche. Degrassi demeure une référence en matière de feuilleton pour ados. Racisme, homosexualité, peines d’amour, intimidation, drogue, grossesse… La série n’a reculé devant aucun thème au tournant des décennies 1970 et 1980. Fait à signaler, le rappeur Drake s’y est fait connaître dans le rôle de Jimmy Brooks, un joueur de basketball paralysé des jambes après une tuerie à l’école.