Le Journal de Montreal - Weekend

DANS UNE CLASSE À PART

Lorsque Muse a décidé de faire une tournée mondiale des festivals, un arrêt au Festival d’été de Québec constituai­t un incontourn­able. Après avoir rempli le Colisée et le Centre Vidéotron avec ses spectacles à la mise en scène démesurée, le trio britanniq

- CÉDRIC BÉLANGER Le Journal de Québec

Un tel succès dans la capitale est rare. Avec Céline Dion, Metallica, Roger Waters et une poignée d’autres artistes qu’on peut compter sur les doigts d’une main, Muse est l’un des rares groupes à pouvoir jouer pendant deux soirs en amphithéât­re lorsqu’il débarqueà Québec, comme ce fut le cas à l’hiver 2016.

Ce n’était pourtant pas gagné d’avance entre Québec et cette formation qui a longtemps été dans le seul giron des mélomanes avertis. Mais après avoir attiré 15 000 personnes dans le Colisée à sa première visite à Québec, en 2010, force était d’admettre qu’un lien très fort avait été établi. Depuis, Muse n’a jamais joué devant moins de 10 000 personnes dans la Vieille Capitale.

Selon le directeur de la programmat­ion du Festival d’été, Louis Bellavance, cet attachemen­t des Québécois envers Muse pourrait prendre sa source dans les racines rock progressif de la musique de Matt Bellamy, Dominic Howard et Chris Wolstenhol­me.

« AFFINITÉ »

« C’est une espèce d’affinité avec Rush qui ne saute pas aux yeux ni aux oreilles, mais il faut que ce soit ça. Il y a quelque chose avec Muse qui connecte avec notre historique de rock progressif. On pense aussi à Pink Floyd. Je pense que ça parle fort pour les gens à Québec. Sinon, nous avons toujours eu nos propres coups de coeur qui ne sont pas explicable­s. »

En les insérant sans hésiter dans sa programmat­ion 2017, aux côtés de Metallica, de P!nk et des Backstreet Boys, peu de temps après un programme double au Centre Vidéotron, Louis Bellavance confirme donc le statut particulie­r de Muse dans la capitale.

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