Le Journal de Montreal - Weekend

Plus resplendis­sante que jamais

Karine Vanasse a le vent dans les voiles. Après l’avoir vue au grand écran dans De père en flic 2 cet été, elle revient en vedette cet automne dans le film Et au pire, on se mariera ainsi que dans la série Blue Moon, à TVA.

- DANIEL DAIGNAULT Agence QMI

L’actrice, fort occupée, ajoute aussi une nouvelle corde à son arc en collaboran­t avec la designer française Elisa C-Rossow, afin de nous présenter une magnifique collection de vêtements créée et inspirée à partir de ses goûts. Karine, comment est née cette collaborat­ion avec la designer Elisa ? Le but de ce projet était avant tout de faire découvrir au public cette designer, dont j’admire le travail. Avec les années, je réalise que je veux moins de vêtements, je veux mieux investir dans les pièces que j’achète. Sa façon de voir la mode, le fait qu’elle crée des vêtements de qualité et élégants qu’on peut porter tous les jours et qui ne se démodent pas, me rejoint beaucoup. Parlons de ton travail de comédienne. Tu as multiplié les projets ici, au cours de la dernière année. Oui, et je viens de terminer une période où j’étais dans un entre-deux. On a tourné la troisième saison de Blue Moon au printemps et la deuxième saison de Cardinal cet été, et je tourne en ce moment jusqu’à la fin novembre la troisième saison de cette série à North Bay, en Ontario. J’ai pris deux semaines de congé au début de septembre, et cette pause de tournage m’a permis de consacrer du temps à la promotion d’Et

au pire, on se mariera et à la collection d’Elisa. Ce sont tous de beaux projets qui s’enchaînent bien. Tu multiplies les projets, tu travailles autant en anglais qu’en français... Es-tu comblée ? Oui, je me trouve chanceuse de faire des allers-retours, qu’on me rouvre la porte quand je reviens au Québec et qu’on me propose des rôles. Ce qui m’angoisse, c’est lorsque j’ai l’impression que j’attends les projets. Je suis meilleure et plus heureuse lorsque j’ai vraiment l’impression que je me lance des défis. Pas juste parce que je crée des projets, mais aussi parce que je me mets dans une situation où je ne sais pas ce qui va arriver. J’ai été chanceuse aux États-Unis. Je souhaitais depuis longtemps avoir un beau projet au Canada anglais (Cardinal), et je veux continuer à oser me retrouver dans une situation qui fait en sorte que j’ai le sentiment que je recommence. C’est vraiment ça qui me motive le plus. Quand j’ai l’impression que je deviens trop à l’aise, j’ai envie de changer de métier. Il faut que je sente que je continue d’avancer, que je ne m’assoie pas sur ce qui a déjà été bâti.

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Sa collaborat­ion avec la designer Elisa C-Rossow De père en flic 2 Blue Moon Et au pire, on se mariera
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