Le Journal de Montreal - Weekend

POUR JEUNES ENFANTS SEULEMENT

Mon petit poney : le film

- ISABELLE HONTEBEYRI­E Agence QMI

Mon petit poney : le film plaira aux petits, mais risque fort de ne pas satisfaire les parents.

Les jeunes cinéphiles sont transporté­s dans la ville magique de Ponyville, où le bien méchant Roi Tonnerre charge la Commandant­e Tempête (voix d’Émilie Bibeau en version doublée au Québec) de s’emparer des pouvoirs magiques de Twilight Sparkle (voix de Sarah-Jeanne Labrosse) afin de devenir le maître incontesté du monde.

Avec ses cinq meilleures amies, Applejack (voix de Julianne Côté), Rainbow Dash (voix de Marianne Verville), Pinkie Pie (voix de Catherine Brunet), Fluttershy (voix de Mylène Mackay) et Rarity (voix de Mylène St-Sauveur), Twilight va tenter de sauver son monde d’Equestria. Le tout enrobé dans un message sur la valeur et le pouvoir de l’amitié.

NE RIVALISE PAS

Le scénario de Mon petit poney : le

film a tendance à se perdre parfois dans des détails inutiles. Les auteurs Meghan McCarthy, Rita Hsiao et Michael Vogel auraient pu éviter les moments trop longs avec les pirates au service du Roi Tonnerre ou encore la partie avec les hippogriff­es transformé­s en hippocampe­s.

Autre défaut non négligeabl­e, certains dialogues ironiques (notamment avec le Roi Tonnerre et ses adeptes) vraisembla­blement conçus pour les adultes détonnent avec les images et le propos général s’adressant aux très jeunes.

Depuis le premier L’ère de glace en 2002, les studios rivalisent d’imaginatio­n pour offrir des films d’animation multigénér­ationnels, Détestable moi en est un exemple particuliè­rement réussi. Malgré tous ses efforts et une trame sonore sympathiqu­e qui comprend une chanson de

Sia, Mon petit poney : le film ne parvient pas à se hisser à ce niveau.

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