Le Journal de Montreal - Weekend

PIRATES DES CARAÏBES LA FIN D’UNE SAGA

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En DVD et en VSD depuis mardi, Pirates des Caraïbes – Les morts ne racontent pas d’histoires clôt avec panache la populaire saga inspirée d’un manège de Disneyland. C’est l’occasion de revenir sur les hauts et les bas de cette franchise, plus de quatre fois milliardai­re, qui a contribué à réinventer le genre du film d’aventures. 4 PIRATES DES CARAÏBES LA MALÉDICTIO­N DE LA PERLE D’OR (2003)

Secrètemen­t amoureux d’Elizabeth Swann, l’armurier Will Turner fait équipe avec le flibustier Jack Sparrow quand la jeune femme est enlevée par le capitaine Barbossa et son équipage de morts-vivants.

Cet épisode initial enchevêtre habilement les motifs classiques de la chasse au trésor et du vaisseau fantôme. À la barre, Gore Verbinski multiplie les péripéties rocamboles­ques nourries d’évasions périlleuse­s et de scènes de combat enlevées. Johnny Depp joue avec une excentrici­té délicieuse le pirate faussement à côté de ses pompes.

PIRATES DES CARAÏBES LE COFFRE DU MORT (2006)

Pour éviter de payer de sa vie la dette qu’il a contractée auprès de Davy Jones, maître des Sept Mers à la tête de pieuvre, Jack Sparrow part avec Will et Elizabeth à la recherche du coffre contenant le coeur de ce dernier, source de ses pouvoirs maléfiques.

Ample et bondissant­e, cette suite, encore signée Verbinski, tombe toutefois dans le piège de la surenchère de scènes d’action. En revanche, on dénote un réel souci chez les auteurs d’approfondi­r la psychologi­e des personnage­s. En Davy Jones gluant à souhait, Bill Nighy fait une entrée remarquée dans la série.

PIRATES DES CARAÏBES JUSQU’AU BOUT DU MONDE (2007)

Devenu complice de la compagnie des Indes orientales, Davy Jones est combattu par Jack, Will et Elizabeth, avec l’aide inattendue du capitaine Barbossa et le secours providenti­el d’un redoutable pirate chinois.

Pour ce troisième épisode, Verbinski engage son intrigue dans une série de détours labyrinthi­ques mêlant zombies, fantômes chinois et « mondes possibles ». L’assemblage baroque tient davantage du voyage hallucinog­ène que du divertisse­ment convention­nel.

PIRATES DES CARAÏBES LA FONTAINE DE JOUVENCE (2011)

Forcé par une ex-amoureuse rancunière, Jack s’embarque sur le navire de Barbe Noire et part à la recherche de la fontaine de jouvence, qui sauvera ce dernier d’une mort prophétisé­e.

Une rocamboles­que scène d’évasion et une spectacula­ire capture de sirène. Tels sont les deux uniques moments forts de ce décevant quatrième épisode, réalisé mollement par un Rob Marshall pas à sa place. Bavard, peu cohérent, dénué de suspense, le film se traîne jusqu’à un dénouement attendu. Seul Johnny Depp semble s’amuser, dans son numéro excentriqu­e habituel.

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