JAZZ ET BLUES AU FÉMININ

Au cours des dernières années, nous avons vu et entendu des chanteuses qui, après avoir fait une première partie, sont devenues des têtes d’affiche. En cette mi-octobre, où la saison bat son plein, nous irons entendre deux dames du jazz qui ont de l’énergie à revendre et un sens du swing certain. De Lisa Simone – la fille de Nina – à Tami Neilson, la communion sera parfaite.

La chanteuse Tami Neilson a un drôle de parcours. Canadienne de naissance et venant d’une famille de musiciens, elle a rencontré le grand amour en Australie. Même si elle vit à l’autre bout de la planète, son statut de chanteuse lui a permis de récolter bien des lauriers, des milliers d’admirateurs et une petite famille. Après avoir été découverte par le public en première partie du guitariste Colin James en 2015, elle fut de nouveau invitée en extérieur cette année. Malgré un temps maussade, la foule compacte lui fit une ovation. Vendredi 20 octobre au Cabaret de St-Jean sur Richelieu, et mercredi 25 octobre au Club Soda, elle sera la vedette. Entre le jazz, quelques brins de country et surtout le gospel, cette jeune artiste sait comment faire naître des frissons, surtout quand elle interprète Holy Mose, tiré de son dernier disque : Don’t Be

Afraid. Croyez-en votre journaliste, c’est une voix à haute densité.

AUSSI INTENSE QUE SA MÈRE

À 55 ans Lisa Simone, fille de la légendaire Nina Simone a de qui retenir. Après avoir longtemps vécu entre deux conti- nents, elle fit ses premières armes sur Broadway (Le roi

Lion, Rent et Aïda), puis devint indépendante. Entre les tournées « soul » ou en petite formation, l’esprit Simone regorge de soul, de blues et de funk. Comme nous l’avions beaucoup aimée en 2015 lors de son passage au FIJM, et elle sera de passage le 27 octobre au Palais Montcalm de Québec et au Théâtre Hector-Charland de L’Assomption, le 28 octobre. Pour découvrir ce dont elle est capable, écoutez : All is Well (2014) et My World sorti en 2016. Beaucoup de punch et quelle voix !