Le Journal de Montreal - Weekend

Le grand retour d’André Robitaille

La célèbre pièce de Molière, Les fourberies de Scapin, prendra l’affiche du TNM en ce début d’année. Pour rendre cette comédie à l’italienne à la hauteur des attentes, on compte sur le talent d’André Robitaille, Benoît Brière et Patrice Coquereau, qui ser

- LOUISE BOURBONNAI­S

Campé en Italie, à Naples, ce grand classique qui sera joué en prose met en scène deux familles, dont deux jeunes hommes qui se sont mis les pieds dans les plats avec des conquêtes amoureuses pendant que leurs pères étaient absents. Quant à Scapin, le personnage principal, il s’agit d’un valet manipulate­ur.

« C’est un valet très brillant, rusé et ratoureux », affirme André Robitaille à propos de son personnage.

Le comédien, heureux de remonter sur les planches, a dû redoubler d’efforts. « Je travaille à lire, relire et analyser ce texte depuis deux ans chez moi », confie André Robitaille qui a aussi travaillé sur diverses chorégraph­ies depuis un an, en raison des prouesses associées à son personnage. « Le texte impose des chorégraph­ies de danse et des combats, ajoute-t-il. Il y a des numéros très physiques. »

DEUX PÈRES DUPÉS

Ainsi, on retrouvera Benoît Brière dans le rôle de Géronte et Patrice Coquereau, qui personnifi­era Argante. Ce sont deux pères dupés, auxquels s’ajoutent deux couples d’amoureux, dont Zerbinette et Léandre (Catherine Sénart et Simon Beaulé-Bulman), ainsi que Hyacinte et Octave (Marie-Ève Beaulieu et Sébastien René).

C’est que pendant que leurs pères respectifs voyageaien­t, Octave est tombé amoureux et s’est marié avec une jeune fille modeste sans en parler à son père. D’autre part, Léandre est tombé sous le charme d’une jeune Égyptienne esclave. En apprenant le retour de leur père, Léandre fera appel à son valet Scapin, pour l’aider. C’est alors que l’on verra que Scapin a plus d’un tour dans son sac.

RÉSONANCE SOCIALE

Bien que la pièce ait été présentée pour la première fois en 1671, on y retrouvera une belle résonance. « Le commentair­e social de Molière est toujours juste, fait remarquer André Robitaille. Défendre les petites gens aux dépens des puissants est l’enjeu de la pièce. »

Néanmoins, le texte offrira surtout une occasion de rire. « C’est très fantaisist­e et clownesque par moment, souligne la tête d’affiche. Cette pièce est une belle façon de s’initier au théâtre. »

Diverses projection­s serviront à transporte­r les spectateur­s du port de Naples à différents lieux.

Par ailleurs, André Robitaille, que l’on a l’habitude de voir au petit écran dans Les enfants de la télé et Entrée principale, s’envolera pour la France pour jouer dans Patrick et ses fantômes, au Casino de Paris en avril prochain. C’est le comédien français, Patrick Poivre d’Arvor qui remplacera Edgar Fruitier, sous la direction musicale de Jean-Pascal Hamelin.

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