Le Journal de Montreal - Weekend

LA FIÈVRE LATINE D’ÉTIENNE DRAPEAU

« Despacito a déclenché une vague monumental­e de musique latine sur la planète au complet », avance Étienne Drapeau. Et il entend bien surfer sur cette vague avec Fiesta, son nouvel album entièremen­t en espagnol.

- BRUNO LAPOINTE Le Journal de Montréal bruno.lapointe@quebecorme­dia.com

Ayant lui-même été happé par la vague Despacito, Étienne Drapeau a choisi d’endisquer sa propre version du hit de Luis Fonsi et Daddy Yankee. Mais bien que la chanson ait saturé les ondes radiophoni­ques l’année dernière, elle s’est attiré presque autant de détracteur­s que de fans.

Un fait qui fait sourciller Étienne Drapeau.

« Les puristes regardent cette chanson de haut. Et moi, bien ça me fait rire. C’est quand même le plus gros hit mondial des 25 dernières années. Le vidéoclip a été vu cinq milliards de fois sur YouTube. Cinq milliards ! C’est pas rien. Alors ma reprise, je l’assume complèteme­nt », explique-t-il. SUCCÈS REVISITÉS En fait, Fiesta, arrivé sur les tablettes des disquaires hier, est composé entièremen­t de reprises. En plus de Despacito, on y retrouve également des titres issus des répertoire­s de Ricky Martin, Enrique Iglesias et Marc Anthony. Mais l’essentiel de l’album est constitué de versions espagnoles des plus grands succès d’Étienne Drapeau. Ainsi, T’es ma femme, t’es la plus belle devient Eres mi reina, Je l’ai jamais dit à personne, A nadie le confesé, et ainsi de suite. Étienne Drapeau a luimême participé à l’adaptation de chacun de ces titres, désormais servis à la sauce latine. Et il n’a pas pris la tâche à la légère.

Afin de se préparer à ce projet qu’il préparait depuis quatre ans, le chanteur s’est soumis à des cours d’espagnol intensifs. Des leçons de danse ont également occupé une grande partie des temps libres de l’ancien hockeyeur qui, de son propre aveu, partait de loin. Très loin, même.

« C’est le cas de le dire, au début j’avais vraiment les deux pieds dans la même bottine. Je suis un gars de hockey, alors j’allais dans les bars pour m’asseoir et prendre une bière. Pas pour danser. Mais depuis que j’ai découvert le meringue et la bachata, ça a complèteme­nt changé ma vie. Je ne suis peut-être pas le meilleur danseur, mais j’adore ça », explique-t-il. LES CARAÏBES, PUIS LES ÉTATS-UNIS

À la fin de l’année, Étienne Drapeau se rendra à Cuba, puis en République dominicain­e pour y faire la promotion de Fiesta. Son minois est déjà familier des mélomanes des Caraïbes puisque le chanteur y a passé quelques mois, en 2016, pour y faire la tournée des médias.

Mais il n’a pas l’intention de se limiter à ces territoire­s. Étienne Drapeau avoue avoir des ambitions internatio­nales avec son nouvel album. Et ce sont les États-Unis qui sont les prochains dans sa mire.

« Je pourrais commencer par Miami, qui est probableme­nt la plus grande capitale latine américaine. Je crois vraiment que mes chansons peuvent fonctionne­r là-bas et y toucher les gens », conclut-il. L’album Fiesta est présenteme­nt en vente. Étienne Drapeau sera en spectacle au Cabaret du Casino de Montréal les 10 et 17 mars prochains.

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