Le Journal de Montreal - Weekend

Improvisat­eur un jour, improvisat­eur toujours

Guy Jodoin n’a pas oublié ses premières amours. Cette semaine, le comédien et animateur a retrouvé la Ligue nationale d’improvisat­ion (LNI), qui lançait sa saison 2018. Nous avons discuté avec l’acteur des raisons qui l’ont poussé à renouer avec cet art a

- MARC-ANDRÉ LEMIEUX Le Journal de Montréal La LNI présente ses matchs jusqu’au 3 juin au Club Soda à Montréal.

Vous avez intégré la LNI en 1999 avant de rapidement tirer votre révérence. Quels sont vos souvenirs de cette période ?

C’est flou dans ma tête… mais je sais que ça n’a pas été un succès pour moi. Ils nous avaient dit que c’était important d’écrire, de créer... Ça m’avait fait peur, parce que je n’étais pas un auteur. J’avais essayé d’être différent et délinquant, mais ça n’avait pas vraiment marché. J’ai fait un an, pis je suis parti.

Pourquoi avoir décidé d’y retourner ?

Je ne suis pas là pour me faire voir. Je suis à TVA tous les soirs à 18 h 30… c’est bien correct. Je ne suis pas là pour faire de l’argent non plus. Je suis là parce que ça m’allume. Parce que je veux me mettre en danger. Je veux être en déséquilib­re.

Comment avez-vous réintégré la Ligue ?

En prenant une bière à Québec avec Christian Laurence, qui réalise La dérape, mais qui est aussi coach des Bleus. Je lui ai dit que je serais peut-être intéressé à recommence­r, puis de fil en aiguille, me voilà !

Ressentez-vous une certaine forme de pression ? Vous êtes quand même un visage connu…

Ce n’est pas quelque chose qui me fait peur. Et je n’arrive pas en

star. Les stars, c’est Pier-Luc Funk et Réal Bossé... Moi, je suis juste dans l’équipe des Bleus. Je veux juste avoir du plaisir. Je n’ai pas envie de m’énerver avec ça.

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