Le Journal de Montreal - Weekend
UN TOURNAGE SPORTIF
Produite par Pixcom
(Apparences, Destinées) en collaboration avec Québecor Contenu, la deuxième saison de Victor Lessard a nécessité 50 jours de tournage, étalés du 24 septembre au 21 décembre.
Rencontrés à mi-parcours, Patrice Robitaille et Julie Le Breton parlaient d’un rythme endiablé, voire sportif, mais néanmoins agréable.
« L’ambiance est super, souligne le comédien. Patrice Sauvé est quelqu’un de consciencieux. Tout le monde travaille extrêmement fort en très, très peu de temps. Ce n’est pas tout le temps garroché avec caméra à l’épaule. Il y a des plans complexes qui sont mis en place. » DÉMÉNAGEMENT
Certains décors ont été déplacés pour cette nouvelle série de 10 épisodes. Les scènes de Versailles, le nom donné au quartier général des enquêteurs, sont désormais tournées à Anjou. En 2016, elles étaient tournées en plein coeur du quartier Griffintown à Montréal.
Ce changement de lieu passera toutefois inaperçu auprès des téléspectateurs. Lors de notre visite du plateau, en novembre dernier, l’illusion était parfaite. Chaque bureau était positionné au même endroit, à quelques centimètres près. « C’est beaucoup plus le
fun comme environnement, note Julie Le Breton. C’est beaucoup plus contrôlé. Il y a moins de bruit à l’extérieur. C’est plus spacieux. »
Histoire de respecter l’univers glauque de Victor
Lessard, plusieurs tournages ont eu lieu la nuit.
« Quand on rentre armé dans une place et qu’il fait gros soleil, c’est moins intéressant », remarque Patrice Robitaille.