Le Journal de Montreal - Weekend
L’ÉTOILE SANTANA ET UN TRIO MUSCLÉ En 1969, il faisait Woodstock. Près de cinquante ans après cet événement mémorable qui lança sa carrière, le guitariste Carlos Santana continue de propager la bonne nouvelle. Mercredi au Centre Bell et jeudi au Centre
Comme le bon vin, le guitariste Carlos Santana s’étoffe et vieillit très bien. Depuis deux décennies, nous suivons la carrière de ce magicien de la guitare qui a si bien fusionné le jazz avec le rock et les sonorités latines. D’Oye Como Va à Black Magic Woman, et de Toussaint
l’ouverture à Europa, sans oublier Viva Carlos Santana, ses concerts relèvent du grand art.
Soutenu par neuf musiciens, dont sa femme Cindy Blackman à la batterie, notre homme ne se repose pas sur ses acquis. Il bouge beaucoup, fait participer la foule, et ce, pendant presque deux heures. Ajoutant une dimension spirituelle à ses interventions, Carlos Santana livre un message qui conjugue tendresse et amour de son prochain.
DU JAZZ MUSCLÉ ET CUIVRÉ
Le 31 mars, à l’Astral, le trio newyorkais Too Many Zooz revient nous divertir. Si vous les avez ratés lors de leur passage au dernier Festival de jazz, voici l’occasion de célébrer le printemps.
Faisant revivre l’esprit des « marching bands » du jazz dit primitif, le trio, composé du saxophoniste Leo Pellegrino, du trompettiste Matt Doe et du percussionniste David « King of Sludge » Parks, a commencé sa carrière dans les stations de métro. En mai 2014, l’une de ses vidéos devient virale et rapidement, les invitations fusent de la part des organisateurs de festivals. À partir de 2015, le trio accompagne la chanteuse Beyoncé, puis, en 2017, la firme Google utilise la composition Warrior pour faire la promotion du Pixel 2.