Le Journal de Montreal - Weekend

THE DECEMBERIS­TS REMBARQUEN­T DANS LEUR DELOREAN

- ANDRÉ PÉLOQUIN journaldem­ontreal.com andre.peloquin @quebecorme­dia.com

Projet cerner steampunk de — de plus excentriqu­e ses en débuts plus difficile plus jusqu’à folk à ses et inégales récentes —, offrandes The Decemberis­ts plus pop se réinvente à nouveau avec I’ll Be Your Girl, un album qui, à bord d’une machine à voyager dans le temps, transporte le collectif au coeur des années 80… ou de la nostalgie pour cette décennie, c’est selon. Bref, c’est un cas de « Retour vers le futur », mais musical.

D’UNE ÉTIQUETTE À L’AUTRE

À peine remis des critiques louables de What a Terrible World, What a

Beautiful World, leur septième album paru en 2015, le chanteur Colin Meloy et ses compatriot­es reprennent le goût du risque et délaissent donc une pop somptueuse (et un brin convenue, avouons-le) pour une direction plus eighties et, donc, bardée de synthétise­urs.

D’un côté, la décision est aussi surprenant­e… qu’adéquate. En gros : ça

fonctionne ! PAR CONTRE...

Après avoir été étiquetés comme des contempora­ins d’Arcade Fire, par exemple, The Decemberis­ts pourraient se faire comparer à The Shins, voire à The Postal Service.

Bref, on sent rarement que le collectif s’approprie véritablem­ent cette tangente.

Malgré toute la charge émotive d’I’ll Be Your Girl, le tout semble relever davantage de l’exercice de style qui, bien que convaincan­t, n’accroche pas. Ou si peu.

Prix de consolatio­n : en gardant en tête qu’on ne sera pas renversé par l’oeuvre, ce huitième album s’avère agréable. 2 En prime, la pochette est magnifique.

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