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RAPHAEL GENDRON-MARTIN Le Journal de Montréal raphael.gendron-martin @quebecormedia.com
Julien Lacroix est sans conteste l’un des humoristes de la relève à avoir l’agenda le plus chargé en ce moment. Afin de voir à quoi ressemble son « horaire de président », Le Journal a passé une semaine à suivre le comique de 25 ans, à la mi-mars, dans le cadre de ses différents engagements professionnels. Au programme de ce menu épuisant de cinq jours consécutifs : tournage télé, soirées d’humour, spectacle d’entreprise et chronique radio. Ouf !
C’est dans le quartier Saint-Henri que nous rejoignons Julien, le lundi matin. Alors que la veille, l’humoriste a participé à l’émission Le show de Rousseau, à V, il tourne cette fois-ci un épisode d’ALT (Actualité légèrement tordue), à VRAK. L’ambiance est très joviale puisque les chroniqueurs sont presque tous dans la vingtaine, ou début trentaine, et plusieurs sont des amis personnels de l’animateur Phil Roy. Entre les prises, la camaraderie est très présente, mais dès que les caméras tournent, les collaborateurs reprennent leur sérieux. Le tournage se déroule dans un immense loft de 3000 pieds carrés, avec une équipe d’une dizaine de personnes.
« Phil (Roy) a été cool avec moi, dit Julien. Cette émission était dans mes premières expériences de télé. J’ai pu apprendre comment on fait des chroniques. J’ai rencontré plein de gens intéressants. Aujourd’hui, c’est rendu facile. Je me pointe et j’ai du fun avec le monde. »
En soirée, Julien se rend tester des numéros dans deux soirées d’humour, au Jockey et au Zaz Bar, à Montréal.