Le Journal de Montreal - Weekend
Un nouvel album à titre de productrice
L’année 2018 promet d’être marquante dans la carrière, mais aussi dans la vie personnelle de Florence K. En plus de nous présenter un album créé dans la spontanéité avec Alex Cuba, l’artiste a choisi de faire de sa passion une entreprise familiale en lanç
« Après cinq ans de collaboration avec Universal, je voulais voler de mes propres ailes », dit l’artiste, en entrevue.
« Je continue de travailler avec les gens qui ont toujours été proches de moi, a-t-elle tenu à préciser. J’ai monté une structure et j’ai décidé de faire les choses moi-même. »
Loin d’être banale, cette décision a également été motivée par un rêve que caressait la chanteuse depuis un moment déjà.
« J’avais un rêve qui était de rassembler, sous la même étiquette, ma mère (Natalie Choquette), ma soeur (Éléonore Lagacé), mon chum (Ben Riley), certains de mes amis et moi, a-t-elle expliqué. Nous sommes une famille de musiciens, nous sommes tous là-dedans. Je regardais les entreprises familiales, dans d’autres domaines, et je me disais qu’en musique, il n’y en avait pas. Je me suis dit : “pourquoi pas”. »
ATOMES CROCHUS
Le premier projet présenté par la boîte Florence K Music sera son nouvel opus Estrellas (étoiles en espagnol), créé avec l’auteur-compositeurinterprète et réalisateur Alex Cuba, lauréat de quatre prix Latin Grammy. « C’est un mélodiste incroyable. Il est prolifique et c’est un grand musicien. Je veux dire, ce gars-là peut jouer n’importe quoi. Il joue de la guitare, de la basse, des percussions, tout. Ses mélodies sont exceptionnelles. Je les chantais et je me disais : “Wow, il est incroyable”. » C’est dans le cadre de la création d’un album hommage à Harry Belafonte (à paraître plus tard cette année), auquel ont participé plusieurs artistes, que la chanteuse a fait la rencontre du musicien.
« Ç’a cliqué, entre lui et moi », a-telle souligné, précisant que tous deux avaient exprimé leur désir de rester en contact lorsque leurs chemins se sont séparés, en décembre dernier.
« Il a commencé à m’envoyer des textos avec des idées. Parfois, c’était des mémos vocaux de mélodies, a relaté la chanteuse, amusée. J’étais super motivée. Je trouvais que ça marchait. J’avais vraiment envie d’écrire avec lui. C’est comme ça que nous avons écrit l’album, en fait. Nous l’avons fait par texto. » Le résultat de cette collaboration, six chansons originales interprétées en espagnol (trois pièces ont fait l’objet de versions françaises qui se trouvent aussi sur le disque), se révèle être le parfait album estival, à la fois moderne et exotique.
Il n’est donc pas étonnant que la productrice ait insisté pour que son complice et elle mettent leur plan à exécution rapidement, ce qu’ils ont fait en mars dernier, moment où ils se sont retrouvés en studio, à Montréal. « C’était cassecou, je l’admets, mais d’un autre côté, il y a des élans créatifs, parfois, qu’on ne peut planifier », a-t-elle souligné.
RADIO WEB
Maintenant son album lancé, Florence K n’a pas l’intention de chômer pour autant.
En plus de produire le premier EP de sa soeur Éléonore Lagacé, qui se présentera désormais sous le nom d’artiste LEO, et de planifier son mariage, qui aura lieu en novembre, la musicienne se consacrera à une nouvelle émission de radio sur le web.
Intitulée Voici Florence, cette dernière sera diffusée tous les jeudis sur le site Mitsou.com, à compter du 7 juin. Ce partenariat lui permettra de poursuivre son parcours radiophonique malgré le fait qu’ICI Musique ait pris la décision de ne pas reconduire son émission #IciFlorence, en septembre.
« Ce sont des épisodes de deux heures qui donnent dans le world et le latin et pour chaque épisode, il y aura une capsule vidéo. Avec mes musiciens, nous allons reprendre certains titres présentés (lors de l’émission) et parfois même des chansons de Mitsou, que nous avons refaites en latin. Elle viendra d’ailleurs chanter avec moi », a-t-elle expliqué.
L’album Estrellas est en vente en magasin et en ligne. Plus de détails sur les projets de l’artiste à l’adresse florencek.com.