AU RYTHME DES RENDEZ-VOUS QUOTIDIENS CULTURELS

LE SUCRÉ ET LE SALÉ AUSSI

Lisa-Marie Lachapelle et Mélanie L. Robichaud sont les productrices déléguées au contenu de la quotidienne Sucré salé. Alors que la première gère le contenu des plateaux avec Patrice Bélanger, la seconde s’occupe de ce que l’on verra dans les reportages des différents collaborateurs. Voici 6 choses à savoir sur la façon dont est pensé le contenu de

Sucré salé qui démarre sa 17e saison. 1 C’est en novembre que Lisa-Marie et Mélanie ont commencé les premiers brainstorms de la saison actuelle. « Patrice est très impliqué dès le début. Ensemble on discute des modifications à apporter à l’émission pour garder sa saveur actuelle, explique Lisa-Marie. Comme on tourne en extérieur, on détermine aussi où nous commencerons la saison au chaud. » Depuis que Patrice Bélanger en est à la barre,

Sucré salé a lancé ses saisons à Las Vegas, à Los Angeles et en Floride. 2 Parallèlement, Mélanie recrute de nouveaux collaborateurs. « Chaque reporter a sa propre couleur, mentionne-t-elle. C’est donc important d’être à l’affût des talents pour que l’ADN de chacun ne ressemble pas à celui des autres. Cette saison, Kevin Raphaël, Ève Côté et Pierre-Alexandre Fortin se joignent à l’équipe. » 3 En février, les équipes se forment. Trois recherchistes dans chacune des deux divisions, deux recherchistes consacrés aux archives, un recherchiste responsable des lieux de tournage et deux scripteurs complètent l’équipe de contenu. Tous sont au bureau quotidiennement pour monter des dossiers de recherche étoffés, faire les préentrevues avec les artistes que Patrice interviewera, élaborer les angles et les concepts. Lisa-Marie et Mélanie bonifient les contenus avec leur gang puis approuvent les plans d’entrevues. Une rencontre a lieu tous les vendredis avec Patrice afin de planifier les semaines à venir. 4 Patrice part quotidiennement à la rencontre des personnalités qu’il interviewera, plan d’entrevue en main, toujours bien préparé. « Patrice est un rassembleur. Il a beaucoup d’écoute, affirme Lisa-Marie. Et bien que le concept de Sucré salé soit léger, les entrevues sont profondes et on cherche toujours les meilleurs concepts pour aborder des sujets intéressants dont on a peu entendu parler. Récemment, nous avions Éric Lapointe, un homme sensible, père de famille. Les questions des jumeaux [les fils de Patrice] nous permettaient de voir le chanteur sous un autre angle. Claude Dubois, qui accorde peu d’entrevues, nous a offert un concert privé sur un yacht du Vieux-Port. Un moment très touchant et une entrevue dont Patrice était très fier. Patrice n’a jamais extirpé des confidences, ajoute Mélanie. Les artistes s’ouvrent spontanément à lui parce qu’ils savent qu’il ne mettra jamais quelqu’un en boîte. Au contraire, il devient rapidement complice avec ses invités. » 5 Les collaborateurs partent aussi avec leurs dossiers et leurs plans d’entrevues. Il se tourne en moyenne une douzaine de reportages chaque semaine, parfois plus quand l’actualité le dicte. « Le contenu, c’est le nerf de la guerre, avance Mélanie. On doit toujours se renouveler. Les artistes connaissent bien l’émission et nous font souvent des propositions d’activités. Les reportages nous permettent aussi de nous ouvrir à des personnalités moins connues. Et il arrive parfois qu’on ait à s’adapter très rapidement. Ce fut le cas pour Gérard Depardieu. Son passage à l’émission s’est négocié pendant la fin de semaine, le dossier préparé en une nuit. » En tout plus de 250 entrevues seront menées chaque saison! 6 « Tourner l’été ne représente pas vraiment de contraintes, si ce n’est la température, note Lisa-Marie. On a toujours un plan de pluie, car on ne peut pas annuler un tournage. S’il ne pleut pas trop, il arrive qu’on l’assume. Katherine Levac a accepté de faire du kayak malgré la pluie. Nous avons tourné à la pêche avec Maripier Morin, renchérit Mélanie. Son mascara coulait, tout le monde avait le toupet écrapou, mais c’était pleinement assumé ! » Sucré salé, du lundi au vendredi 18 h 30 à TVA