Le Journal de Montreal - Weekend
BRITISHOW SUR LA ROUTE JUSQU’EN 2019
Fort de ses quelque 30 000 billets vendus, la tournée Britishow continue de prendre de l’ampleur. La revue musicale sera présentée jusqu’au printemps 2019, et ce, « dans sa forme optimale », promet Renee Wilkin.
Un an après le début de l’aventure
Britishow, Renee Wilkin admet ne jamais avoir envisagé l’ampleur que prendrait le projet dont elle partage la vedette avec Jérôme Couture, Yvan Pedneault et Pascal Dufour.
« On avait vu l’engouement suscité par American Story Show, le projet précédent de KO Scène. Mais on ne sait jamais si l’histoire va se répéter avec un spectacle différent. Il n’y a aucune garantie », avance la chanteuse.
Acquis depuis par le groupe Musicor Spectacles, Britishow plonge dans l’encyclopédie musicale du RoyaumeUni pour revisiter une centaine de ses plus grands succès. Sur scène, les quatre interprètes se partagent ces titres, les offrant en solo, en duo ou en groupe, tantôt dans leur forme intégrale, tantôt en medleys.
En 12 mois de rodage, puis de représentations, l’équipe de Britishow croit être parvenue à élever le spectacle « au top de ce qu’il peut être ». Renee Wilkin remarque une complicité plus cimentée au sein des interprètes, mais également des prestations beaucoup plus assumées de chacun des titres.
« Au départ, il y avait beaucoup de choses à penser ; ce sont des chansons et des registres auxquels on n’était pas nécessairement habitués, alors, dans mon cas, tout était plus cérébral.
Mais maintenant, j’ai l’impression d’enfiler de vieilles pantoufles (rires). Je me permets davantage de livrer mes chansons à ma manière, de mieux les incarner », explique la chanteuse.
DES REPRISES INTIMIDANTES
Autre fait non négligeable, la quarantaine de représentations données lui a permis de gagner en confiance et en expérience.
Le stress est, depuis, tombé en voyant les réactions des gens devant les reprises de chansons particulièrement intimidantes, comme Skyfall, mégasuccès d’Adele.
Le spectacle Britishow est présenté ce soir et le week-end prochain au Théâtre du Casino du Lac-Leamy, à Gatineau. La tournée s’étend jusqu’au printemps 2019. Pour toutes les dates : www.Britishow.ca
Une des artistes les plus novatrices du mouvement impressionniste, Berthe Morisot, n’est pas aussi connue que les Monet, Degas et Renoir.
L’exposition Berthe Morisot – Femme
impressionniste met en lumière le parcours d’une peintre audacieuse qui a secoué la peinture traditionnelle de l’époque et contribué au développement de l’art moderne à Paris.
À l’affiche, en première mondiale, jusqu’au 23 septembre au Musée national des beaux-arts du Québec, cette exposition sera ensuite présentée à Philadelphie, à Dallas et à Paris.
Elle réunit 55 oeuvres, dont la moitié, qui proviennent de collections privées américaines, européennes et japonaises, ont été très peu présentées. La plupart n’ont jamais été montrées au Canada. Ce qui explique pourquoi son travail de peintre est moins connu que celui de grands noms de l’impressionnisme.
Le MNBAQ, qui voulait rendre hommage à Berthe Morisot, a eu l’idée de cette exposition qui a été montée avec la Fondation Barnes (Philadelphie), le Dallas Museum of Art et les musées d’Orsay et de l’Orangerie.
EXPLORATION DE LA VIE MODERNE
Berthe Morissot a été la seule femme à faire partie du groupe impressionniste, avec les Renoir, Degas, Monet, Sisley, Cézanne et Pissaro, lors de son exposition inaugurale en 1874.
L’exposition s’intéresse aux différentes périodes de création de cette artiste. Née en janvier 1841, Berthe Morisot et décédée le 2 mars 1895, à l’âge de 54 ans.
Berthe Morisot – Femme impressionniste sera présentée jusqu’au 23 septembre. AD{JDM2182153}