Le Journal de Montreal - Weekend
UNE RETRAITE EN MUSIQUE
Simon Durivage est un mélomane investi, mais estime ne pas être un « grand musicien ». Et ce, même s’il suit des cours de piano toutes les semaines.
« J’apprends encore à mon âge, affirme le communicateur de 73 ans. Évidemment, je ne suis pas concertiste, mais c’est un magnifique passe-temps, pour moi. On est bien, dans la musique ! »
« Mon père était violoniste et pianiste, poursuit-il. Malheureusement, il est mort très jeune, mais il a eu le temps de m’influencer. J’ai toujours été un fan fini de musique classique. »
Le rôle d’ambassadeur de l’Orchestre de la Francophonie, qu’il endosse depuis quatre ans, lui colle donc à la peau tout naturellement.
La soixantaine de membres de cette académie orchestrale estivale, tous détenteurs d’une maîtrise ou d’un doctorat en musique des plus prestigieux établissements, viennent de tous les coins du globe – Canada, États-Unis, Australie, Brésil, France, Suisse – pour achever de parfaire leur formation uniquement en français.
Pendant la saison chaude, l’Orchestre de la Francophonie enchaîne les prestations dans différents coins du Québec. La série 2018 se conclura le 5 août, à 14 h 30, à la Maison symphonique, à Montréal. Un concert que Simon Durivage se promet de ne pas manquer.
RETRAITE ACTIVE
Depuis son départ de Radio-Canada, en 2015, Simon Durivage cumule les occupations dans différentes sphères. Conférencier rattaché au bureau Orizon, il partage régulièrement son expertise en communications.
Il est également conseiller principal en relations publiques pour la firme Lévesque – Stratégies & Affaires publiques, qui a fait l’objet d’une controverse l’année dernière concernant une norme anticorruption dont elle fait la promotion auprès des municipalités.
Impliqué auprès de l’agence Incursion Voyages, dont il est porte-parole, il se joint régulièrement à des groupes d’une vingtaine ou d’une trentaine de personnes, avec sa conjointe, Christiane, afin de découvrir divers endroits de la planète. Il parraine en outre le foyer d’enfants Notre-Dame-deLourdes, en Haïti, pour venir en aide aux petits orphelins de Port-au-Prince.
« Je suis à la retraite, mais je ne le suis pas, finalement ! », s’amuse l’ancien chef d’antenne, qui dit ne pas s’ennuyer de la télévision après 46 ans devant la caméra, mais qui suit toujours l’actualité de très près.
POLITIQUE
« L’information autant américaine que canadienne m’intéresse encore beaucoup. Ce qui est en train de se passer aux États-Unis est absolument renversant, et il faut s’en occuper. » Il juge « particulièrement inquiétant » le style de gestion du président Trump.