Le Journal de Montreal - Weekend

UNE INSPIRATIO­N POUR SES ENFANTS

- MICHÈLE LEMIEUX

Père de trois enfants, Bernard Fortin se réjouit de les savoir bien installés dans leur vie. Simon sera papa pour la première fois cet automne, Virginie mène la carrière qu’on lui connaît comme actrice et humoriste et Corinne est restauratr­ice depuis l’année dernière, puisqu’elle a ouvert le resto Coton avec une amie. Mais pour le comédien, la satisfacti­on ultime tient au fait que le clan reste uni.

Bernard, qu’est-ce qui vous occupe cet été ?

Je suis présenteme­nt en tournée avec la pièce Je vous écoute, dont je signe la mise en scène. Je suis aussi de Laurel

et Hardy, au Théâtre Hector-Charland. Nous avons des dates de spectacle pour la tournée jusqu’en 2019. J’ai un rôle en or : j’incarne le producteur qui les a découverts. C’est un beau personnage que je vais faire vivre pendant presque deux ans. C’est un spectacle digne de Broadway. Je suis aussi porte-parole de GuideOffic­iel.ca, qui fait la promotion des spectacles d’été.

Au moment de se lancer dans l’aventure de la restaurati­on, avezvous prodigué quelques conseils à Corinne ?

Chez nous, nous donnons des conseils à nos enfants par la bande. Je ne me suis jamais assis avec mes enfants pour leur dresser ma liste de recommanda­tions. Nous n’avons pas eu besoin de le faire. Les parents donnent l’exemple. Les enfants nous voient aller. Ils ont vu un père pigiste gagner sa vie et réussir à élever ses enfants. Pour eux, c’était possible. Je crois qu’ils appliquent à leur tour une partie de ce qu’ils ont vu dans leur propre vie.

Vous avez été, votre épouse et vous, des modèles qui ont inspiré vos enfants à faire ce qu’ils aiment...

Oui, absolument. Ma blonde était cadre dans une grande entreprise, elle gagnait un bon salaire, mais elle a tout quitté pour s’occuper de notre famille. Par choix. Ça, c’est déjà un bel exemple. Elle est retournée aux études ; elle a fait un bac en économie et un autre en arts. Elle peint, elle rénove. Suzanne a été un exemple marquant pour nos enfants. Elle est pleine de ressources ! Comme nous ne travaillio­ns pas de 9 à 5, nous étions plus à risque à certains égards, mais nous étions heureux de nos choix.

Que pouvons-nous souhaiter à Corinne ?

Je souhaite longue vie au restaurant Coton et je souhaite aux filles d’être heureuses. Et si notre fille ne l’est pas, qu’elle vienne à la maison, nous allons la réconforte­r… Le plus important pour nous, c’est de rester près du clan.

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