Le Journal de Montreal - Weekend

Les films québécois prometteur­s

- MAXIME DEMERS Le Journal de Montréal maxime.demers @quebecorme­dia.com

L’AMOUR 16 novembre

Pour écrire ce troisième long métrage, le cinéaste Marc Bisaillon (La vérité, La lâcheté) s’est inspiré de l’histoire vraie de Stephen Marshall, un jeune homme de la Nouvelle-Écosse qui avait fait les manchettes, il y a une dizaine d’années, en assassinan­t deux prédateurs sexuels fichés dans les registres du Maine. Construit comme un suspense psychologi­que,

L’amour raconte l’histoire d’un jeune homme en apparence doux et introverti qui commet un geste irréparabl­e lors d’une visite chez son père, dans le Maine. Le film réunit à l’écran Paul Doucet, Fanny Mallette et Pierre-Luc Lafontaine.

LA DISPARITIO­N DES LUCIOLES 21 septembre

Après avoir signé les excellents Le vendeur et Le démantèlem­ent, le talentueux Sébastien Pilote est de retour avec ce troisième long métrage de fiction qu’il a tourné au printemps passé dans sa région natale du Saguenay. Mettant en vedette Karelle Tremblay, Pierre-Luc Brillant, François Papineau et Luc Picard, La disparitio­n des lucioles relate la rencontre entre une fille marginale et dégourdie de 17 ans (Tremblay) et un homme plus vieux qui vit dans le sous-sol de ses parents et qui donne des cours de guitare (Brillant). Pilote a dit vouloir rejoindre un public plus large avec ce film « plus sexy et rock’n’roll » que ses oeuvres précédente­s.

LA COURSE DES TUQUES 7 décembre

Cette suite de la version animée du classique familial québécois La guerre des tuques ramènera à l’écran les célèbres personnage­s des Contes pour tous, dont Sophie, Ti-Guy la Lune et François les Lunettes. Cette fois-ci, l’intrigue tournera autour d’une course de luges au village. Jean-François Pouliot (La grande séduction) et François Brisson sont de retour à la réalisatio­n du film, épaulés cette fois-ci de Benoit Godbout. Champion québécois du box-office en 2015, La guerre des tuques 3D avait récolté plus de 3,4 M$ aux guichets lors de sa sortie en salles. Après un été convaincan­t au box-office marqué par les succès de La chute de l’empire américain et 1991, le cinéma québécois misera cet automne sur la suite très attendue de La guerre des

tuques 3D, mais aussi sur quelques films d’auteur prometteur­s pour bien terminer 2018. Voici cinq films québécois à surveiller d’ici Noël :

WOLFE 26 octobre

Le jeune cinéaste québécois Francis Bordeleau a réussi à réunir une distributi­on impression­nante pour ce premier long métrage, qui raconte l’histoire d’une jeune femme manipulatr­ice, figure de proue d’un groupe de quatre amis, qui planifie d’organiser sa mort devant l’ensemble de ses proches. En plus de Catherine Brunet, qui joue le rôle principal, le film réunira à l’écran Ludivine Reding et son frère Godefroy Reding, mais aussi Antoine Pilon, Catherine De Léan, Mariloup Wolfe, Mylène Mackay, Alexis Martin, Léa Roy et Julianne Côté. MALEK automne 2018 Dans ce troisième long métrage du cinéaste Guy Édoin (Marécages, Ville-Marie), Karine Vanasse se glisse dans la peau d’une psychologu­e qui tente de venir en aide à un immigrant libanais de Montréal qui a fait une tentative de suicide (l’acteur français Tewfik Jallab). Adapté du roman Le Cafard de l’auteur libanais Rawi Hage, Malek a été scénarisé par Claude Lalonde (10 ½, Les 3 P’tits Cochons).

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