Le Journal de Montreal - Weekend

DE L’AUBERGE DU CHIEN NOIR AU 5e RANG

Les auteurs Sylvie Lussier et Pierre Poirier ont quitté leur Auberge du chien noir et nous inviteront en janvier sur la ferme de 5e rang, dans le village fictif de Valmont, où la mort d’un homme catalysera la découverte de nombreux secrets.

- MARIE-JOSÉE R. ROY Agence QMI

Après 15 ans de légèreté assumée dans L’auberge…, le tandem bifurque vers le genre policier, ici campé dans un bucolique décor champêtre.

Christian Laurence, Myriam Verreault et Francis Leclerc se partagent la réalisatio­n de la série, sous la houlette des Production­s Casablanca, lesquelles s’aventurent pour la première fois dans l’univers du téléroman, après des initiative­s comme Série noire et En tout cas.

TON RÉALISTE

On l’a répété à plusieurs reprises lors d’une visite de plateau, en septembre dernier : les fervents de L’auberge… aimeront 5e rang, car on y retrouvera la touche d’humour propre au duo Lussier-Poirier. Mais cette nouvelle fiction marquera une rupture de ton drastique avec les situations plus cocasses que lourdes de leur précédent opus.

« Les auteurs avaient le goût d’aller ailleurs. Ils proposent donc quelque chose de radicaleme­nt différent. Je pense qu’ils vont surprendre, on ne les attend pas là », a hasardé Myriam Verreault.

« Ils gardent leur ton bon enfant, avec des scènes et des personnage­s un peu plus comiques, mais on n’est jamais dans le caricatura­l. On reste dans quelque chose d’extrêmemen­t réaliste », a renchéri Christian Laurence.

« C’est un thriller mélangé avec une saga familiale », a noté Joanne Forgues, de Casablanca.

FRATRIE SOUS TENSION

Sur la route du 5e rang, on s’arrêtera donc à la maison de Marie-Luce (Maude Guérin), et sur sa ferme, que lui a léguée son père. C’est le corps de son mari (Bobby Beshro, qu’on verra en flash-back) qu’on trouvera inerte dans l’enclos des porcs.

Dès lors, le quotidien de Marie-Luce, une « mère courage », précise Maude Guérin, sera bousculé par les visites incessante­s des policiers chargés de l’enquête. D’autres tuiles lui tomberont sur la tête au fur et à mesure qu’elle déterrera les squelettes du placard de son défunt époux.

« Une nouvelle n’attend pas l’autre et, à un moment donné, elle va pogner les nerfs », a signalé Maude Guérin.

Marie-Luce a deux filles. Capable de s’occuper des animaux et de réparer des quatre-roues, Kim (Catherine Brunet) sait également jouer les séductrice­s et a la cuisse légère avec les garçons de son village. Elle est mère monoparent­ale d’une fillette de 5 ans, mais ignore qui en est le père.

« Elle trouve le moyen de se divertir sur la ferme », a rigolé Catherine Brunet, qui dit s’être inspirée de L’amour est dans le

pré pour composer son personnage. Quant à Julie (Marie-Ève Milot), elle étudie l’agronomie à Munich. Les circonstan­ces tragiques la ramèneront au bercail, et son coeur sera déchiré entre les siens et la nouvelle vie qu’elle s’est construite en Allemagne.

Le noyau familial de Marie-Luce compte aussi quatre soeurs. Encore là, le drame fera éclater la sororité dans la fratrie.

 ??  ?? Catherine Brunet (Kim) dit s’être inspiré de L’amour est dans le pré pour composer son personnage. PHOTO MARIO BEAUREGARD, AGENCE QMI
Catherine Brunet (Kim) dit s’être inspiré de L’amour est dans le pré pour composer son personnage. PHOTO MARIO BEAUREGARD, AGENCE QMI

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