Le Journal de Montreal - Weekend

« JE NE SUIS PAS LES TRACES DE MON PÈRE »

- Ne manquez pas Faits divers les mardis à 21 h à ICI Radio-Canada Télé. VICTOR-LÉON CARDINAL

Avec style rebelle, son regard Roman ténébreux Pagliaro et ne son passe pas inaperçu. Nouveau visage du petit écran cet automne dans Faits divers, le fils unique du rockeur Michel Pagliaro nous parle de son parcours atypique et de sa passion pour la musique et le jeu.

Roulant sa bosse depuis près de sept ans sur des plateaux de tournage de films et de séries documentai­res, Roman Pagliaro se dit très heureux d’avoir décroché cette année le rôle du gangster italien Bobby Orsini dans Faits divers.

« Il s’agit de mon premier rôle d’importance à la télévision. Avant ça, j’ai fait beaucoup de figuration. J’ai notamment participé à des reconstitu­tions de scènes de crimes dans les émissions Délateurs et Braqueurs, qui ont été diffusées à Canal D et à Historia. »

Par ailleurs, le comédien fera un saut au grand écran en 2019 dans le long métrage Mafia inc, réalisé par Podz.

« Mon personnage aura une fois de plus un nom italien et un style de bandit, mais il ne sera pas du côté des méchants. Je préfère ne pas en dire plus à ce sujet. À l’avenir, j’aimerais toutefois tenir d’autres types de rôles. Je veux faire de la comédie ou encore jouer dans un film romantique. »

LA MUSIQUE DANS LA PEAU

Fils du rockeur Michel Pagliaro et de sa conjointe, la chanteuse Stephend, le jeune homme de 31 ans peut se vanter d’avoir un parcours de vie hors du commun.

« Je suis né à Paris, où j’ai passé les 15 premières années de ma vie. Mon père travaillai­t comme producteur avec des artistes tels que Jacques Higelin. C’est à 15 ans que je suis arrivé au Québec et que je m’y suis installé avec mes parents. »

C’est à partir de ce moment que le jeune Roman s’est mis à exercer plus sérieuseme­nt sa passion pour la musique.

« J’ai eu la chance d’apprendre à en jouer à ses côtés, ainsi qu’en compagnie de Steve Hill et d’autres grosses pointures du milieu. Encore aujourd’hui, je continue d’écrire et de composer. Je vais faire de la musique toute ma vie et j’aimerais bien un jour signer de la musique de film. »

Pagliaro ne cache pas qu’être le fils d’un artiste connu est parfois un couteau à double tranchant. Il entretient néanmoins une très belle relation avec son père.

« On est très complices. On va manger au restaurant ensemble, et dès qu’il a besoin de quelque chose, il m’appelle. Je lui suis reconnaiss­ant d’avoir cru en moi sans nécessaire­ment tout me donner. Il a toujours été honnête envers moi et envers ce que je fais. »

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