Le Journal de Montreal - Weekend
DÉCEMBRE TOUT EN ANNIVERSAIRES !
Le dernier mois de l’année est l’occasion de se rappeler — ou de revoir — ces classiques qui n’ont rien perdu de leur charme et de leur intérêt…
10 ANS Le lutteur
À la sortie de ce film de Darren Aronofsky, le 17 décembre 2008, la carrière de Mickey Rourke n’est pas au mieux malgré une apparition remarquée, trois ans plus tôt, dans Une histoire de Sin City .Son interprétation d’un lutteur détruit s’accrochant à sa gloire passée lui vaut tous les hommages, dont un Golden Globe, un prix BAFTA et une nomination aux Oscars.
Le lutteur permet également à l’acteur déclinant de se retrouver au générique de films d’importance tels qu’Iron Man 2 et Les sacrifiés. Aussi en 2008 : L’étrange histoire de Benjamin Button.
15 ANS Le dernier samouraï
Réalisé par Edward Zwick et entièrement tourné en Nouvelle-Zélande,
Le dernier samouraï prend l’affiche le 5 décembre 2003. Tom Cruise y incarne un ancien soldat de la guerre de Sécession qui, hanté par ses démons, fait front commun avec les samouraïs japonais, qu’il doit pourtant aider à vaincre. Le film est un succès indéniable, engrangeant 456 millions $ au box-office mondial et récoltant quatre nominations aux Oscars (sauf pour Tom Cruise)… sans, néanmoins, gagner de statuette. Aussi en 2003 : Le seigneur des anneaux : Le retour du roi.
20 ANS Le prince d’Égypte
Tout premier film d’animation des studios Dreamworks, compagnie cofondée par Steven Spielberg, Le prince
d’Égypte, sorti le 18 décembre 1998, est un projet initié par Jeffrey Katzenberg, cofondateur de Dreamworks et ancien patron de Disney. L’homme rêve, depuis des années, d’adapter Les 10 commandements en dessin animé ! Le prince d’Égypte en question est donc Moïse, dont la voix est assurée par Val Kilmer en anglais. Avec des revenus de 218 millions $ au box-office international, le long métrage devient l’animation hors Disney la plus rentable de l’époque. Aussi en 1998 : Shakespeare et Juliette, Vous avez un message et La mince ligne rouge.
25 ANS Philadelphie
Dans ce long métrage réalisé par Jonathan Demme, inspiré d’un fait vécu et qui prend l’affiche le 22 décembre 1993, Tom Hanks incarne un avocat atteint du sida qui se fait licencier de la firme dans laquelle il est associé. Il demande alors à Joe Miller (Denzel Washington), un avocat homophobe, de le représenter lors du procès qui l’oppose à ses anciens patrons.
Philadelphie est le tout premier film grand public à aborder les sujets du VIH/ sida, de l’homosexualité et de l’homophobie. La prestation de Tom Hanks lui vaut son tout premier Oscar. Aussi en 1993 : La liste de Schindler.
30 ANS Rain Man
Le 16 décembre 1988, Rain Man prend l’affiche. Cette histoire, réalisée par Barry Levinson, met en scène un frère cadet (Tom Cruise) qui découvre l’existence de son aîné (Dustin Hoffman), autiste, à la mort de leur père. Le film est un succès immédiat, tant auprès des cinéphiles (354,8 millions $ de recettes à travers le monde pour un budget de production de 30 millions $) que des critiques et des gens de l’industrie puisque
Rain Man repart avec quatre Oscars. Aussi en 1988 : Le Mississippi brûle, Jumeaux et Quand les femmes s’en mêlent.
35 ANS Scarface
Sorti le 9 décembre 1983, Scarface (traduit Le balafré au Québec), est signé Brian De Palma à la réalisation et Oliver Stone au scénario. Initialement boudée par la critique, l’histoire de ce réfugié cubain (Al Pacino) à Miami qui devient un parrain de la drogue dans les années 1980 a, depuis, atteint un statut de film culte. Le long métrage a, par ailleurs, permis de lancer la carrière d’une certaine Michelle Pfeiffer ! Aussi en 1983 : Christine et Le mystère Silkwood.
40 ANS Superman
Coproduction entre les États-Unis, le Panama, le Royaume-Uni et la Suisse,
Superman, avec son budget de 55 millions $, est devenu le film le plus cher de l’histoire du cinéma en 1978. Sortie le 15 décembre, cette adaptation d’une bande dessinée de DC connaît un succès impressionnant. Avec ses 300 millions $ de revenus au box-office mondial et ses trois nominations aux Oscars (en plus d’un Oscar spécial pour la qualité des effets spéciaux), ce Superman fait partie, avec La guerre des étoiles (1977) et Rencontre du troisième type (1977), des films à avoir relancé la science-fiction à Hollywood. Et, en 2002, lorsque Christopher Nolan rencontre les studios Warner pour leur présenter son projet de Batman : le commencement, il cite abondamment ce Superman ! Aussi en 1978 : Voyage au bout de l’enfer et L’invasion des profanateurs.