Le Journal de Montreal - Weekend
Premier spectacle solo
Debbie Lynch-White a toujours pris plaisir à pousser la note. Mais elle ne cache pas que le tournage du film La Bolduc, dans lequel elle incarnait le rôle-titre, et pour lequel elle a enregistré un album de relectures des plus grands classiques de l’artiste légendaire (qui lui a valu une nomination au dernier gala de l’ADISQ), a « titillé la chanteuse » d’une manière bien particulière.
« C’est, à date, le projet où j’ai le plus joué et chanté, raconte la comédienne en entrevue. C’est là que j’ai réalisé que j’aime vraiment chanter. Pendant le tournage, il y avait des scènes de spectacle dont l’enregistrement pouvait durer 12 heures. Pendant 12 heures, je donnais un show. Ça m’a donné le goût d’en faire plus. »
Ce « plus » prend aujourd’hui la forme d’un spectacle solo intitulé Elle était une
fois, dans lequel Debbie, accompagnée de trois musiciens (ses complices Gabriel Gratton, Simon Pedneault et Lisandre Bourdages, dans une mise en scène de son ami Frédéric Dubois), chantera une vingtaine de pièces chères à son coeur. Des morceaux qui ont influencé sa vie d’une quelconque façon ou des découvertes récentes qui l’ont interpellée.
« Ce sont toutes des chansons qui sont très près de moi. Ce sont des incontournables, des coups de coeur qui sont liés à des anecdotes de ma vie », indique-t-elle.
Debbie Lynch-White s’offrira en outre le luxe d’un numéro a capella ,untype d’interprétation qu’elle n’a pas osé depuis ses études secondaires.
PLUMES FÉMININES
Le répertoire que Debbie Lynch-White revisitera dans son tour de chant (Clémence Desrochers, Barbara, Édith Piaf, Lisa LeBlanc, France D’Amour, Adèle, les Spice Girls, Aretha Franklin, etc.) est issu presque en totalité de plumes féminines, à l’exception d’un air de Céline Dion écrit par Jean-Jacques Goldman et d’un succès de Francis Cabrel.
Debbie Lynch-White sera de passage au Théâtre Maisonneuve, à Montréal, le 22 février, et à la Salle Albert-Rousseau, à Québec, le 23 avril.