Le Journal de Montreal - Weekend
L’énorme pression de terminer la saga
Star Wars : l’ascension de
Skywalker, l’ultime épisode de la saga qui révolutionne le cinéma et la science-fiction depuis 1977, arrive dans les salles obscures dans quelques jours. Lors de la conférence de presse de présentation aux médias qui s’est tenue à Pasadena, en Californie, J.J. Abrams, Daisy Ridley, Adam Driver, Oscar Isaac et John Boyega ont plongé dans leurs souvenirs du tournage.
Seul cinéaste, à part George Lucas, à réaliser plusieurs films de la saga Star Wars, J.J. Abrams s’est retrouvé à la barre de Star Wars : l’ascension de Skywalker. « La pression s’est déplacée. Au début du Réveil de la force, nous ne savions pas du tout ce qu’allaient donner ces nouveaux acteurs. Le premier jour du tournage de L’ascension de Skywalker, nous le savions. Mais nous ignorions tout le reste. Car il ne s’agit pas simplement de conclure une trilogie, mais de conclure neuf films », explique J.J. Abrams.
« La responsabilité est énorme. C’est un film dont la portée est phénoménale. Et nous savions que tout cela n’aurait aucune importance si nous ne nous souciions pas des gens », ajoutet-il.
AVENTURE DE GROUPE
Peu de détails filtrent des événements décrits dans le scénario écrit par J.J. Abrams et Chris Terrio. « Quand nous avons commencé à en parler avec Chris, nous savions que nous voulions que L’ascension de Skywalker soit une aventure de groupe. Nous avons commencé à définir ce que nous voulions vraiment voir à l’écran. »
Sans entrer dans les détails afin de permettre aux amateurs d’apprécier totalement l’expérience cinématographique, J.J. Abrams insiste sur le mot « espoir » quand vient le temps de qualifier le long métrage.
« Nous vivons dans un monde de fous et Star Wars a toujours été synonyme d’espoir. […] Le film en est un d’espoir, de revenir à la notion de possibilités, d’unité. Et si Star Wars ne peut pas nous transmettre cela, je ne sais pas ce qui peut y parvenir. »