Le Journal de Montreal - Weekend
Un premier spectacle solo
Depuis sa sortie de l’École nationale de l’humour, en 2013, Sam Breton s’est fait connaître pour ses anecdotes hilarantes livrées avec un bagou presque déstabilisant. La récente Découverte au gala Les Olivier nous arrive avec son premier spectacle solo, Au pic pis à pelle, qu’il a déjà rodé une centaine de fois.
Sam Breton est fier de ses origines. Ayant grandi à Laurier-Station, dans le comté de Lotbinière, l’humoriste a souvent parlé sur scène du fait qu’il venait de « la région ». Dans son premier spectacle complet, il abordera évidemment le sujet, mais il se permettra d’aller plus loin.
« Je parle de mon parcours, qui m’a amené de vivre dans un champ à vivre à travers des buildings, dit celui qui a déménagé à Montréal il y a près de dix ans. À travers des anecdotes, je parle de mes parents, qui m’ont fourni des gags contre leur gré. Et je parle aussi des enfants et de l’impact qu’ils ont dans une vie, que ce soit les tiens ou pas. »
Le 31 décembre 2010, Sam Breton a décidé qu’il déménageait à Montréal. « Je m’en souviens très bien. C’est un moment particulier dans ma vie. Sans entrer dans les détails, c’est ce soir-là que je me suis dit que j’allais sacrer mon camp et aller à Montréal, parce que c’est vraiment là que ça se passe. »
Sam voulait s’essayer pour l’École nationale de l’humour quelques mois plus tard, en avril.
Et peu importe s’il était pris ou non, son choix était fait de partir dans « la grande ville ». « Pris, pas pris, je m’en foutais et je me disais que j’irais faire des bars, dit-il. Finalement, j’ai été pris. »
LES 4 PARFAITS
Dans sa cuvée assez impressionnante, il a côtoyé notamment David Beaucage, Katherine Levac et Jay Du Temple, avec qui il a bâti de très bonnes relations. « On nous appelait “Les 4 parfaits” à l’école, dit-il en riant. Dave et Jay connaissaient bien Montréal et ils m’ont pris sous leurs ailes. Ça m’a beaucoup aidé. »
Le mois dernier, Sam Breton a reçu l’Olivier de Découverte de l’année. Cette récompense lui a-t-elle ajouté de la pression ? « Vraiment pas, répond-il. C’est plutôt une reconnaissance, un sceau d’accréditation pour tous les gens qui ne me connaissent pas. “Il doit être drôle s’il gagne”, ont dû se dire certaines personnes (rires) ! »
Au pic pis à pelle est présenté les 21 et 22 janvier au Gesù, à Montréal, puis à la Salle Albert-Rousseau de Québec les 3 et 4 février. Pour toutes les dates : sambreton.com.