Le Journal de Montreal - Weekend

FAIRE RAYONNER LE CINÉMA D’ICI

Toujours passionnée par les films d’ici, Micheline Lanctôt reprend son rôle de porte-parole du Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ) pour une neuvième année consécutiv­e.

- YAN LAUZON

Qualifiant cette initiative d’« énorme coup de pouce à nos films », elle espère encore qu’elle permettra de bonifier le public en salle. Pour elle, « essayer de faire voir nos films aux jeunes est une priorité ».

La cinéaste et actrice affirme que la qualité des oeuvres cinématogr­aphiques du Québec ne se dément pas. Portée par des titres tels que La femme de mon frère, Antigone, Matthias et Maxime, Sympathie pour le diable et Kuessipan, Micheline Lanctôt parle de la cuvée de l’année qui vient de s’écouler comme étant « très, très forte ».

GRAND IMPACT

Au fil des ans, elle a souvent été témoin de l’impact des films québécois sur les étudiants. « J’ai eu des témoignage­s extrêmemen­t touchants de jeunes qui venaient me voir en pleurant, me disant qu’ils avaient découvert des choses fantastiqu­es, que c’était la première fois qu’ils voyaient des films québécois. C’est quand même extraordin­aire ! »

Les retombées du PCCQ sont donc concrètes. « Chaque année, ils sont rejoints, touchés et toujours étonnés de la qualité des films, comme si on était encore il y a 50 ans, quand les gens disaient du mal des films québécois parce qu’ils restaient seulement deux jours à l’affiche. On les initie à quelque chose qui ne peut que porter des fruits. »

Le lauréat du 9e PCCQ sera connu à la fin mars. L’an dernier, l’honneur est allé à Alexandre Franchi, réalisateu­r du drame Happy Face : la tyrannie de la beauté.

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