Le Journal de Montreal - Weekend
MA VIE EN FILMS TRAUMATISÉE PAR COEUR VAILLANT !
Vedette de la série télévisée Le chalet, l’actrice de 29 ans Julianne Côté était également porte-parole du Festival Plein(s) Écran(s) qui s’est déroulé entièrement sur Facebook.
Julianne, quel est votre premier souvenir d’une salle de cinéma ?
Le premier film que je suis allée voir au cinéma est le dessin animé Le roi lion.
J’étais avec ma marraine, j’habitais Québec et elle Montréal. J’étais donc dans une grande ville. Ma marraine est une femme très élégante et m’a toujours impressionnée. Je me sentais tellement privilégiée d’être avec elle et de vivre une expérience transcendante ! Je ne me rappelle plus de mon âge, mais j’étais très jeune. J’ai un flash de l’écran qui nous enveloppait.
Votre premier film marquant ?
Le retour de Batman de Tim Burton, dont je parle tout le temps ! J’avais trois ans et ça m’avait vraiment impressionnée, sciée en raison des décors, de la musique, du portrait très cartoon que respecte Tim Burton. La performance de Michelle Pfeiffer en Catwoman aussi, de voir une femme brisée, déchirée, mais qui a un désir de renaître et de devenir autre chose, c’est un personnage puissant, une femme forte. Je voulais tout le temps le louer puisque nous étions à l’époque des clubs vidéo. En voyant Le retour de Batman, j’ai su [que je voulais devenir actrice], je me suis sentie aspirée.
Vous étiez porte-parole du Festival Plein(s) Écran(s) qui s’est déroulé sur Facebook. Est-ce là l’avenir du cinéma, dans la diffusion via des plateformes de type réseaux sociaux ?
C’est un festival unique en son genre, c’est le seul au monde. C’est difficile de consommer du court métrage au Québec alors qu’on fait des choses magnifiques. Et là, c’est un format qui s’écoute dans l’autobus, sur l’heure du lunch. Le fait de ne pas se déplacer est génial, surtout en région. Je pense que des services comme Netflix n’empêchent pas d’aller au cinéma. Avec le Festival, comme tout le monde a Facebook, c’est vraiment facile ! C’est une manière supplémentaire de faire rayonner le court métrage et de faire découvrir de nouveaux réalisateurs.
Le film qui vous a traumatisée, enfant ?
Coeur vaillant [avec Mel Gibson] ! C’est ultra violent, c’est une histoire d’amour plus grande que nature, une révolution, c’est intense ! La scène où sa femme se fait trancher la gorge… je ne suis pas capable de la regarder encore aujourd’hui !
Qui a été votre premier amour au grand écran ?
C’est Pierce Brosnan dans les James Bond ! Il est super beau. Ce n’est pas le meilleur James Bond ; Sean Connery le déclasse et Daniel Craig aussi.
La trame sonore de votre adolescence ?
J’en ai deux ! J’écoutais beaucoup Le retour de Batman de Danny Elfman. J’ai aussi beaucoup écouté la trame sonore de Harry Potter de John Williams. J’aime beaucoup les musiques à grand déploiement.
Un film dans lequel vous aimeriez vivre ?
Les Harry Potter, c’est sûr. Avant les films, il y a eu les livres, on y jouait dans la cour de récréation. Mais avant, il y aeu À la croisée des mondes : la boussole d’or [de Chris Weitz avec Nicole Kidman, Daniel Craig, Freddie Highmore, NDLR]. C’est un univers vraiment chouette, car l’héroïne peut traverser les univers parallèles.