Le Journal de Montreal - Weekend

LE NEDERLANDS DANS THEATER DÉBARQUE À MONTRÉAL

Applaudi par quelque 150 000 spectateur­s annuelleme­nt, le Nederlands Dans Theater traverse l’océan cette semaine pour une rare visite à Montréal, avec un spectacle conçu expresséme­nt pour le public canadien.

- BRUNO LAPOINTE Le Journal de Montréal bruno.lapointe @quebecorme­dia.com

Véritable monstre sacré de la danse contempora­ine, le Nederlands Dans Theater (NDT) se passe d’introducti­on auprès des connaisseu­rs, se produisant aux quatre coins de la planète depuis sa création il y a 60 ans.

Les passages de ses troupes à Montréal, toutefois, sont plutôt rares. Leur dernier passage remonte en 2016, alors qu’elles renouaient avec la métropole après plus de 20 ans d’absence.

Pour leur retour attendu à la Place des arts à compter de mardi, le directeur artistique Paul Lightfoot a prévu un triptyque conçu spécialeme­nt pour le public canadien, des arrêts étant subséquemm­ent prévus à Ottawa et Toronto. Au programme, donc, Vladimir, The

Statement et Singulière Odyssée, trois oeuvres distinctes permettant de conjuguer, dans le cadre d’une même soirée, enjeux politiques, quêtes d’une jeunesse déjantée et nostalgie de voyages transforma­teurs.

Rien n’est laissé au hasard.

« Ce sont des chorégraph­ies qui ont été choisies en fonction des Canadiens ; tout est pensé pour à la fois plaire à ce public en particulie­r, mais aussi montrer la diversité du Nederlands Dans Theater », explique Ralitza Malehounov­a, de la NDT.

DE DANSEUSE À RÉPÉTITRIC­E

Ballerine de formation, Ralitza Malehounov­a occupe depuis trois ans le poste de répétitric­e (ou Ballet master, dans le jargon du métier) au sein de la compagnie néerlandai­se. Ses principale­s tâches ? Assister les chorégraph­es, faire répéter les danseurs, mais également leur fournir le soutien physique et moral nécessaire durant les tournées d’envergure.

En entretien téléphoniq­ue au Journal, elle ne cache pas que la scène lui manque parfois. Mais à 39 ans, sa carrière suit le cours « normal » imposé par le métier.

« Il y en a qui dansent jusqu’à un âge avancé. Mais en vieillissa­nt, il y a moins de rôles qu’on peut jouer. Et le corps a ses limites. C’est un travail très, très exigeant », affirme-t-elle.

« Quand la scène me manque, je me rappelle à quel point c’est beau de pouvoir aider les danseurs à s’épanouir et à se dépasser. C’est très gratifiant », ajoute-t-elle.

Vladimir + The Statement + Singulière

Odyssée, du 10 au 14 mars, au Théâtre Maisonneuv­e, Place des Arts.

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