Le Journal de Montreal - Weekend

ILS ONT GRANDI À L’ÉCRAN

- YAN LAUZON

Enchaînant les rôles, plusieurs jeunes comédiens québécois sont devenus, avec raison, des vedettes de la télé. Leurs efforts répétés ont pavé la voie à des mandats plus importants, à des personnage­s sensibles et touchants. Voici des acteurs qui ont pris du galon au fil des ans.

Fils du réalisateu­r Alain Desrochers — qui l’a dirigé pour ses films Nitro et Nitro Rush —, Antoine Desrochers était tout jeune quand il a présenté son visage aux amateurs des séries Music Hall, Nos étés et La galère. Puis, en combinant le petit écran au cinéma, il a acquis une belle maturité. Il a grandement séduit le public adolescent avec son rôle de Clément, élève rebelle qui en pince pour la belle Agathe de la série L’Académie. La qualité de sa prestation a été synonyme d’un prix Gémeaux en 2018. L’année suivante, il est devenu Toby, un personnage qui a des relations sexuelles avec sa jumelle, campée par Ludivine Reding, dans la série Cerebrum.

RÉMI GOULET

Avant de devenir Xavier Martel, un jeune homme tentant de faire la paix avec son lourd passé dans L’heure bleue, Rémi Goulet a aussi prêté ses traits à l’éprouvé Rémi le temps du téléroman Unité 9. C’est à sept ans que les choses ont commencé à bouger. Sous les conseils de sa maman, il a tenté sa chance en passant des auditions, acceptant de travailler devant les caméras de publicités et de faire partie de La classe de 5e. Embauché au sein de la distributi­on des production­s Tactik et 30 vies ,ila véritablem­ent succombé au jeu sur la patinoire du film Les Pee-Wee 3D : l’hiver qui a changé ma vie, sorti en 2012.

PIER-LUC FUNK

On voit Pier-Luc Funk partout. Aucun défi d’acteur ne semble l’effrayer et aucun genre ne semble lui résister. Le garçon du film Un été sans point ni coup sûr et celui de l’émission Tactik sont maintenant loin derrière lui, surtout depuis qu’il s’est transformé en psychopath­e Jérémie Gendron — qui lui a valu son deuxième prix Gémeaux — quand a été tourné le téléroman Mémoires vives. En 2019, non seulement a-t-il monté les marches de la Croisette à Cannes aux côtés de son ami Xavier Dolan et de la distributi­on principale du film Matthias & Maxime, mais il a négocié avec un destin tragique dans la série de Serge Boucher Fragile, à l’instar de Marc André Grondin.

ANTOINE PILON

Au début des années 2000, aux portes de l’adolescenc­e, Antoine Pilon a fait ses premiers pas à la télé grâce à des production­s telles que Macaroni tout garni et François en série. Puis, les oeuvres dramatique­s — on pense à Mirador ou encore Mémoires vives, dans laquelle son personnage a négocié avec le cancer — se sont succédé. Plus tard, il est devenu un colocatair­e du Chalet et le capitaine des Draveurs de Montferran­d pour la série de hockey Demain des hommes. Éloquente preuve de son évolution, lui et son amoureuse, Catherine Brunet, ont abordé les relations amoureuses avec audace et sans pudeur, donnant vie à des scènes osées pour la websérie Faux départs, dévoilée l’an dernier.

ANTOINE OLIVIER PILON

Le travail d’Antoine Olivier Pilon a beaucoup changé depuis le rôle-titre du film Frisson des collines, sorti en 2010, alors qu’il en était aux balbutieme­nts de l’adolescenc­e. L’auditoire jeunesse télé l’a découvert avec Subito texto et Les Argonautes. Rapidement, les choses ont évolué, notamment grâce à une prestation remarquée dans le drame Mommy de Xavier Dolan et le rôle d’un adolescent victime d’intimidati­on devant les caméras de 1:54, des efforts qui ont écarquillé bien des yeux. Et que dire de son destin tragique dans le clip College Boy d’Indochine, réalisé par Xavier Dolan. Plus discret à la télé, il a toutefois visé dans le mille avec Clovis, jeune homme allumé du téléroman Mémoires vives.

MARC-ANDRÉ GRONDIN

Il faut remonter à plus de 30 ans pour le baptême de Marc-André Grondin à la télévision. Le petit garçon n’avait pas encore cinq ans qu’il s’est joint à la distributi­on du téléroman Un signe de feu. Il a enchaîné avec diverses production­s comme Sous un ciel variable et Au nom du père et du fils. De plus, il y a eu l’aventure Watatatow. Son retour à la télé en 2016 a été éclatant, lui qui s’est vu confier la vedette de la série policière L’imposteur. L’acteur a ainsi été primé de deux trophées Artis. Au cinéma, le jeune homme introverti de C.R.A.Z.Y. a également grandement évolué, marquant de nombreux points au Québec et à l’étranger.

ANTOINE L’ÉCUYER

C’est en tête d’affiche de la comédie dramatique C’est pas moi, je le jure!, du cinéaste Philippe Falardeau, qu’Antoine L’Écuyer s’est révélé au public, à l’automne 2008. Il avait alors 11 ans. Tout en poursuivan­t son chemin au grand écran, il a développé sa carrière à la télé, acceptant entre autres de se lancer dans les aventures Les rescapés et Jérémie. De plus, pour Victor Lessard, on lui a confié le rôle de Martin Lessard, fils du célèbre enquêteur joué par Patrice Robitaille. Une propositio­n choc, lui a ensuite été faite : celle de devenir Jacob, un jeune homme de 18 ans atteint de schizophré­nie, pour la série Mon fils, aux côtés d’Élise Guilbault.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada