Le Journal de Montreal - Weekend

LAURENCE LEBOEUF

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RÔLE MARQUANT

Dans la peau de Louise Lavigueur, le mouton noir de la famille dans la série Les Lavigueur, la vraie histoire, aux côtés de Pierre Verville, qui campa son père, Jean-Guy Lavigueur, avec brio. Les deux acteurs seront récompensé­s en 2008, obtenant les prix Gémeaux des meilleurs acteur et actrice de l’année. À l’époque, on parlera beaucoup des scènes de nu de l’actrice, éclipsant leur formidable jeu.

MEILLEURE ACTRICE

En 2009, la comédienne devenait Florence Courval dans la série policière Musée Eden, présentée à Radio-Canada. Elle interpréta­it l’une des deux soeurs (l’autre étant Mariloup Wolfe) ayant hérité d’un musée de cire au moment ou un meurtrier terrorisai­t le Montréal dépravé de 1910. Laurence recevra le Gémeau de la meilleure actrice pour ce rôle. À 23 ans, elle avait déjà joué dans une dizaine de séries télé.

GRAND DÉPART

En 2008, Laurence, 22 ans, recevait le prix Jutras de la meilleure actrice de soutien pour sa performanc­e dans le film québécois Ma fille, mon ange. Elle y jouait le rôle d’une danseuse nue dans un univers porno, aux côtés de Michel Côté. Cette même année, elle était aussi en nomination pour un prix Gemini de la meilleure actrice, pour son rôle dans la série canadienne Durham County.

GRAND ÉCRAN

Photo d’entrevue, en 2009, pour parler du film Les Pieds dans le vide, long métrage réalisé par Mariloup Wolfe. Fait cocasse, à la même époque, les deux femmes jouaient des soeurs dans la série Musée Eden. Plusieurs autres grands rôles au cinéma québécois suivront pour Laurence, notamment dans Lac Mystère, d’Éric Canuel, et La Petite reine, d’Alexis Durand-Brault, inspiré de la vie de la cycliste Geneviève Jeanson.

LES DEUX LANGUES

En 2001, Laurence 18 ans, tentait une audition sans vraiment parler l’anglais et décrochait le rôle principal de Cody Meyers, une joueuse de tennis, pour l’émission Match 15/Love, de YTV. Elle élimina peu à peu son gros accent sur les plateaux de tournage. Autodidact­e, la fille de Marcel Leboeuf et Diane Lavallée avait fait ses premiers pas en français, dès l’âge de 10 ans, dans Virginie.

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