Le Journal de Montreal - Weekend

UN « PETIT NOUVEAU » D’EXPÉRIENCE

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Vingt-cinq ans après avoir fait ses débuts sur scène, Laurie Leblanc « recommence à zéro ». Il s’attaque aujourd’hui à un nouveau marché en lançant son premier album original en anglais.

« Le marché anglophone, c’est un autre monde complèteme­nt. J’arrive là comme un petit nouveau », explique le chanteur acadien en entretien au Journal.

« Mais ce qui est le plus bizarre, c’est que je lance le plus gros projet de ma carrière… sans pouvoir faire de spectacles. J’ai jamais fait mon métier pour l’argent, je le fais parce que c’est ma passion. Alors je ne me stresse pas trop avec tout ça », ajoute-t-il.

INFLUENCES ANGLOPHONE­S

Laurie Leblanc a beau faire ses premiers pas dans cet « autre monde », il est loin d’être un novice. Celui qui roule sa bosse en solo depuis maintenant 10 ans a d’abord connu son heure de gloire au sein de différente­s formations, notamment Zarico, qu’il a fondée au tournant du millénaire.

Un album original en anglais a par ailleurs toujours été dans les cartes ; son enfance a été bercée par les airs de Charlie Pride, Kenny Rogers et Alan Jackson que ses parents affectionn­aient particuliè­rement. S’agissait simplement de trouver la bonne occasion et les bons partenaire­s.

RASCAL FLATTS ET BSB

C’est ce qu’il a trouvé en l’auteur-compositeu­r irlandais Don Mescall, rencontré au Festival country d’Issoudun, en France. Si le nom ne vous est pas familier, ses paroles le sont fort probableme­nt ; il a contribué aux répertoire­s de grosses pointures de la trempe de Rascal Flatts, Backstreet Boys et Boyzone.

« Je ne le connaissai­s pas quand je l’ai rencontré. Il m’a dit qu’il aimait ma voix et qu’il aimerait m’offrir des chansons. Peu de temps après, j’en recevais une vingtaine. J’en ai choisi six pour mon album », relate Laurie Leblanc.

L’album When It’s Right It’s Right est présenteme­nt sur le marché.

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Laurie Leblanc
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