Le Journal de Montreal - Weekend
La diversité sexuelle dans notre société
Plusieurs témoignages et trop de drames mettent en lumière les injustices liées au manque de respect de la diversité sexuelle dans notre société. Je souhaite que l’éducation, de meilleures connaissances et un respect de la vie humaine (particulièrement dans les moments de grande vulnérabilité que nous vivons actuellement) viennent à bout des fausses croyances, du racisme, du sexisme, de l’homophobie, de la transphobie… Afin d’endiguer ce fléau, pourquoi ne pas nourrir les cerveaux d’informations véridiques concernant la diversité sexuelle ? Osez comparer vos réponses, osez réviser vos positions et ouvrir vos coeurs : quel sera votre score ?
Le « bill omnibus » de Pierre E. Trudeau en 1969 décriminalise les relations homosexuelles, mais l’homosexualité est tout de même perçue comme une maladie mentale par le corps médical
C’est en 1996 que le Code criminel est amendé afin d’inclure l’orientation sexuelle comme motif de crime à caractère haineux.
En quelle année, le projet de loi no 103, Loi visant à renforcer la lutte contre la transphobie et à améliorer la situation des mineurs transgenres, est-il adopté ? (Projet qui permet à un enfant mineur d’obtenir un changement de mention du sexe, la demande devant être accompagnée d’une lettre d’appui d’un professionnel de la santé ou d’un travailleur social). N’oublions pas qu’à ce moment, le projet de loi modifie aussi la Charte des droits et libertés de la personne afin d’ajouter l’identité et l’expression de genre aux motifs de discrimination interdits.
L’hétérosexisme réfère à l’affirmation de l’hétérosexualité comme norme sociale ou comme étant supérieure aux autres orientations sexuelles. Il découle de l’hétérosexisme des pratiques culturelles, sociales, légales et institutionnelles qui nient, ignorent, dénigrent ou stigmatisent toutes formes non hétérosexuelles de comportements, d’identités ou de relations.
Dans un couple homosexuel, il y a toujours un des partenaires qui fait l’homme et l’autre la femme
Près de quatre élèves du secondaire sur dix (38,6 %) rapportent avoir été victimes d’un incident à caractère homophobe en milieu scolaire, parce qu’ils sont ou parce qu’on pense qu’ils sont gais, lesbiennes ou bisexuel(le)s.
Sources pour les question/réponse : *Fonds de recherche Société et Culture Québec, *Fondation Émergence, *INSPQ, *CSN, *Interligne