Le Journal de Montreal - Weekend
UNE CHANSON À KARINE VANASSE !
Récipiendaire, l’an dernier, de l’Olivier pour Texte de l’année, série télé ou web humoristique grâce à Mouvement Deluxe, Patrick Evans est chroniqueur de circulation, directeur de la photographie, scénariste, réalisateur, animateur et chorégraphe. Il nous ouvre tout grand ses souvenirs de cinéma… Patrick, quel est votre premier souvenir d’une salle de cinéma ?
Mon premier souvenir est celui de La
Petite Sirène de Walt Disney. Par la suite, ç’a surtout été dans les ciné-parcs. J’ai conservé un amour du Disney !
Et votre premier film marquant ?
C’est une question assez difficile. Il y a plusieurs niveaux de « marquant », surtout en grandissant. J’ai grandi avec les Disney, les Parc jurassique, avec Apollo 13. Parc jurassique, c’était la technologie, j’étais petit et j’adorais les dinosaures. […] En vieillissant, j’ai vu des films de genre, un peu plus poussés. À ce niveau, le film qui m’a vraiment marqué, et qui m’a laissé des séquelles, est Irréversible [de Gaspar Noé avec Monica Bellucci et Vincent Cassel, NDLR]. Il y a une scène de viol dans un tunnel qui dure une bonne vingtaine de minutes.
Vos premières amours sont le cinéma même si vous oeuvrez comme chroniqueur de circulation ?
Oui. J’ai eu la chance d’avoir des frères qui me faisaient des costumes et des accessoires plus cool que ceux des autres. Mon père nous avait donné une caméra et, avec mon frère, nous avons commencé à faire des films alors que nous étions très jeunes.
Quelles conséquences pensezvous que le confinement et le déconfinement auront sur le cinéma en particulier et l’art en général ?
C’est sûr que j’ai espoir que les choses redeviennent comme avant. Je veux notamment parler de l’esprit d’équipe qui existe sur un plateau de tournage avec la collaboration et la proximité des gens. Ensuite, comme il y a quand même du positif, j’ai l’impression que ça va peut-être amener l’aspect précieux des tournages. Les gens ont eu le temps de s’ennuyer, ils ont envie de refaire des séries télé et des films. Lorsque ça va revenir, on fera peut-être plus attention. Au niveau de la création, on est encore au début. On va voir ce que les gens ont fait, ce qu’ils vont écrire sur les deux derniers mois.
Est-ce que ça vous a donné envie d’écrire quelque chose ?
Oui, tout à fait. J’étais sur la PCU et je me suis dit que j’allais travailler et avancer quelque chose. Pour être 100 % honnête, je n’ai absolument rien fait !
Le dernier film que vous avez vu en salle ?
J’ai un peu de difficulté à m’en rappeler. Je me demande si c’est Marianne &
Leonard ou Le livre de Green. Ça fait un moment que je ne suis pas allé au cinéma ! Je suis aussi allé voir le dernier
Star Wars en décembre.
Votre premier « kick » au grand écran ?
Natalie Portman dans Léon, le professionnel. J’avais l’âge pour la trouver mignonne. Au Québec, ç’a été Karine Vanasse. Quand j’étais adolescent, j’ai chanté pour elle ! J’étais allé voir Irma la douce et à l’époque, je regardais Chantons sous la pluie au moins trois fois par semaine. J’adorais les scènes de claquettes ! Et mes amis m’avaient mis au défi d’aller chanter une chanson de Chantons sous la pluie à Karine Vanasse. J’ai réussi à rentrer au TNM à la première de Irma la douce, je suis allé la féliciter… et je lui ai chanté une chanson dans sa loge !