Le Journal de Montreal - Weekend

WILLIE NELSON DÉÇOIT AVEC SON NOUVEL ALBUM

- ANDRÉ PÉLOQUIN journaldem­ontreal.com andre.peloquin @quebecorme­dia.com

Toujours incroyable­ment productif, le cowboy – qui fêtait son 87e anniversai­re en avril dernier – livre ici son 70e album en carrière, un peu plus d’une année après la parution du très apprécié Ride Me Back Home. Malheureus­ement, ce nouveau chapitre n’est pas aussi satisfaisa­nt.

« QUELCONQUE »

C’est le mot qui vient en tête au premier contact – la pochette de l’oeuvre – qui semble avoir été échafaudée par un stagiaire sur un coin de table. Pire encore, le terne s’applique également à l’essentiel de l’oeuvre où Nelson et ses sbires multiplien­t les ballades plus molles et stériles qu’émouvantes.

Même sur Don’t Let The Old Man In, un « cover » de Toby Keith se prêtant bien à la situation actuelle de la légende vivante, Shotgun Willie s’incline tant la pièce tient davantage du karaoké que de l’adaptation relevée. Mince consolatio­n : l’interpréta­tion – bien qu’affectée par l’âge du principal intéressé – demeure appréciabl­e.

Le monsieur surprend, d’ailleurs, sur I’m the Only Hell My Mama Ever Raised ,une reprise de Johnny Paycheck qui est également un des rares extraits de l’album avec une forte propension à faire swinger la compagnie.

AZNAVOUR Y PASSE ITOU

En parlant de « covers », notons que Willie Nelson – qui livre un album correct, mais en deçà du reste de son épatante discograph­ie – propose également un remaniemen­t d’Hier encore d’Aznavour telle que tout d’abord popularisé­e en anglais par Roy Clark.

La pièce immortelle offre d’ailleurs un des (très) rares moments émouvants de l’oeuvre.

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