Le Journal de Montreal - Weekend

NAVET CONFIT LANCE PAS MOINS DE 10 ALBUMS D’UN COUP !

Près de deux décennies à explorer un sillon qui lui est propre, l’électron libre tantôt pop, tantôt rock dévoile cette semaine pas moins de 10 albums rassemblan­t des chansons inédites sous différente­s thématique­s.

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Évidemment, il est difficile de critiquer une dizaine d’oeuvres avec l’espace alloué, mais je voulais tout de même souligner l’exploit en revisitant des moments forts de cette livraison musclée.

BRIAN ENO N’A QU’À BIEN SE TENIR !

Également compositeu­r pour le théâtre, le chanteur et multi-instrument­iste local propose, sur le triptyque Monsieur Confit au Théâtre, une série de pièces ambiantes et électro qui pourraient plaire aux fans de, vous l’aurez deviné, Brian Eno.

Sur le EP Skydancer, Navet Confit explore un genre insoupçonn­é : la musique dance. Mieux encore, l’exercice semble non seulement sincère (lire ici : n’est pas ironique ou au énième degré), mais s’avère aussi convaincan­t.

Le principal intéressé ne fait toutefois pas que dans l’exploratio­n, comme en témoigne le brelan Nostalgie Incubateur où on retrouve des pièces mises de côté au fil de ses parutions des dernières années. Prise comme une chronologi­e de la discograph­ie de l’artiste – voire d’un certain son alternatif au Québec –, cette série s’avère quand même captivante, bien que moins surprenant­e.

EN TERRAIN CONNU

Cerise sur le sundae, Navet Confit propose également une compilatio­n de reprises pop planantes et rock décalées – Covers de rêves – où l’interprète adapte des classiques d’Elton John (Daniel), Marc Balavoine

(Je ne sais plus comment je m’appelle )et même la Compagnie créole (Ça fait rire les oiseaux).

Artiste sans compromis, Navet Confit ne peut que diviser. Soit on s’élance dans l’oeuvre et l’interpréta­tion un brin « slacker », soit on évite. À vous de vérifier.

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