Le Journal de Montreal - Weekend

GRANDIOSE ÉPOPÉE

∫ Assassin’s Creed : Valhalla ∂∂∂∂∂

- BRUNO LAPOINTE

Combats brutaux et sanglants, images à couper le souffle, quête captivante… Assassin’s Creed livre avec Valhalla un des meilleurs chapitres de sa populaire saga. Voilà qui n’est pas peu dire.

Les fans l’attendaien­t avec impatience, ce nouveau Assassin’s Creed. Et ils ne seront pas déçus. Car le studio montréalai­s Ubisoft a su emmener le joueur (presque) entièremen­t ailleurs, tout en gardant l’essence qui a permis de faire le renom de la série.

On se glisse ici dans la peau d’un Viking (dont on peut choisir le genre à notre guise), afin de parcourir d’abord la froide Norvège et ses paysages enneigés, puis l’Angleterre, lumineuse et luxuriante. Est-ce que le choix d’incarner un homme ou une femme a une incidence sur le déroulemen­t du jeu et ses mécaniques de contrôle ? Non. Mais il permettra sans doute à plusieurs d’avoir un lien émotif plus fort et soutenu avec le héros qu’il contrôle.

LIEN ÉMOTIF IMPORTANT

Car ce lien émotif, il est un des principaux éléments qu’approfondi­t ici Assassin’s Creed : Valhalla .Dès les premières minutes, il devient clair que le récit qu’on nous offre carbure en grande partie aux émotions. Notre héros est bien plus qu’un simple Viking qui pille sans vergogne territoire après territoire. Il a des motivation­s bien humaines, bien légitimes… et parfois même franchemen­t bouleversa­ntes.

Le rendu visuel – c’est sur PS5 que l’auteur de ces lignes en a fait l’essai – est également particuliè­rement impression­nant, encore supérieur à ce à quoi les fans de longue date sont habitués. Des paysages austères de la Norvège aux vastes champs de l’Angleterre, chaque univers – voire chaque image – est époustoufl­ant.

À noter que ce Valhalla marque un tournant encore plus prononcé pour la série, qui flirte ici encore davantage avec les codes du RPG que ses prédécesse­urs, nommément Origins et Odyssey. C’est plus poussé, plus assumé… mais peut-être aussi plus clivant. Certains fans appréciero­nt, d’autres beaucoup moins.

Petit bémol, toutefois. Là où Valhalla perd des points, c’est sur le plan de ses mécaniques de contrôle. Souvent moins fluides qu’on l’aurait souhaité, elles viennent plomber l’expérience de jeu, autrement presque irréprocha­ble.

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